Au moment des faits, Musa Khan avait neuf mois. Biberon à la bouche sur les genoux de son grand-père, le nourrisson âgé de presque un an aujourd’hui, comparaissait samedi matin pour la seconde fois devant un tribunal de Lahore, dans l’est du Pakistan, pour répondre, comme l’ensemble de sa famille, d’une tentative d’homicide sur des policiers.
Tous étaient accusés d'avoir lancé des pierres lors d'une confrontation avec des représentants d'une compagnie du gaz, escortés de policiers. Les agents traquaient des personnes piratant des compteurs dans les faubourgs de la ville.
Les forces de l’ordre, qui avaient au départ déposé plainte contre tout le foyer, ont eux-mêmes fini par reconnaître que poursuivre le bébé n’avait aucun sens. Au final, la justice pakistanaise a pris la « sage » décision de le relaxer. Le juge estimant en définitive que le bambin n’aurait jamais dû être présenté à la cour.
Discrédit
La photo du tout jeune accusé, braillant à l’heure du prélèvement de ses empreintes digitales il y a moins d’une semaine, a fait le tour du monde, suscitant l’incrédulité et jetant le discrédit sur le système judiciaire pakistanais. Une justice incapable, dans cette affaire, de se distancier d’une logique purement procédurière.
Source : Rfi.fr
-
Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme
-
Ukraine: la fille de Jacob Zuma a-t-elle orchestré le départ de Sud-Africains sur le front?
-
États-Unis: Donald Trump affirme que les négociations commerciales avec le Canada sont «rompues»
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé, la demande de mise en liberté déposée
-
France: Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse





Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme


