Pour la première fois, une étude publiée dans The Lancet Planetary Health, ce jeudi 15 mai, analyse les liens entre le risque d'épidémies de dengue et de chikungunya en Europe, avec la démographie et le réchauffement climatique.
L'augmentation des températures accélère le développement des moustiques tigres et favorise leur survie. Résultat : cet insecte progresse vers le Nord de l'Europe depuis son arrivée sur le continent, en 1990.
La chaleur augmente aussi la vitesse de multiplication du virus dans l'insecte. Depuis 2010, la fréquence et l'ampleur des foyers de dengue et de chikungunya n'ont fait qu'augmenter. Rien qu'en 2024, l'Europe a compté 304 cas de dengue ; c'est plus que tout les cas recensés sur les quinze années précédentes. Des foyers sont apparus en France, en Espagne, en Italie et en Croatie. D'après les auteurs de l'étude parue dans The Lancet Planetary Health, à chaque degré supplémentaire, surtout pendant l'été, le risque d'épidémie augmente nettement.
Mais il y a d'autres facteurs, tels que l'urbanisation et les déplacements de la population. Si rien ne change, en 2060, le risque d'épidémie pourrait être cinq fois plus élevé en Europe. Et l'étude présente des limites. Par exemple, les régions où les dépenses de santé sont moins élevées détectent moins de cas de contamination. Pour réduire les risques, les chercheurs appellent à renforcer la surveillance, les systèmes d'alerte et la lutte contre ce moustique.
L'augmentation des températures accélère le développement des moustiques tigres et favorise leur survie. Résultat : cet insecte progresse vers le Nord de l'Europe depuis son arrivée sur le continent, en 1990.
La chaleur augmente aussi la vitesse de multiplication du virus dans l'insecte. Depuis 2010, la fréquence et l'ampleur des foyers de dengue et de chikungunya n'ont fait qu'augmenter. Rien qu'en 2024, l'Europe a compté 304 cas de dengue ; c'est plus que tout les cas recensés sur les quinze années précédentes. Des foyers sont apparus en France, en Espagne, en Italie et en Croatie. D'après les auteurs de l'étude parue dans The Lancet Planetary Health, à chaque degré supplémentaire, surtout pendant l'été, le risque d'épidémie augmente nettement.
Mais il y a d'autres facteurs, tels que l'urbanisation et les déplacements de la population. Si rien ne change, en 2060, le risque d'épidémie pourrait être cinq fois plus élevé en Europe. Et l'étude présente des limites. Par exemple, les régions où les dépenses de santé sont moins élevées détectent moins de cas de contamination. Pour réduire les risques, les chercheurs appellent à renforcer la surveillance, les systèmes d'alerte et la lutte contre ce moustique.
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