« On s'est tellement fait allumer parce qu'on n'avait pas de programme qu'aujourd'hui on est très fiers de le révéler ! » Pierre-Alain Cardona, directeur de campagne de Pape Diouf, résume avec humour le pas franchi, jeudi 27 février, par la liste « Changer la donne » menée par l'ex-président de l'Olympique de Marseille. Près d'un mois après avoir annoncé sa candidature, dix jours après la présentation de ses têtes de listes, M. Diouf a donné du fond à sa volonté de devenir maire de Marseille, en révélant son « contrat citoyen ». Un « travail participatif » d'une quarantaine de pages, traversé par la volonté intransigeante de « contrôler l'argent public ».
« Je n'étais pas convaincu de la nécessité de l'exercice », précise le candidat, tout à son credo de « faire de la politique autrement ». « Les programmes, chacun en écrit, mais qui les lit ? »
« Il a fallu batailler, assure Nathalie Paoli, ancienne communicante de l'OM et membre du staff de campagne. Pape ne fait que ce qu'il a envie… D'ailleurs, il nous a déjà avertis qu'il ne voulait pas de grand meeting. »
Souhaitée ou pas, la présentation du « contrat citoyen » attire l'attention. Jeudi, caméras et envoyés spéciaux sont au coude à coude dans une salle surplombant le Vieux-Port. Au niveau médiatique, l'effet Diouf perdure, au grand dam de certains oubliés de la campagne marseillaise, comme le Front de gauche, pourtant estimé au-dessus de 10 % dans les sondages, soit deux fois plus que les listes « Changer la donne ».
Pape Diouf laisse à ses colistiers le soin de décliner son programme. Ecrit à plusieurs mains, le document a été synthétisé par la conseillère régionale EELV Sophie Camard et l'ancien député PS Philippe Sanmarco. Ses priorités ? Education, lutte contre le mal-logement et l'inégalité sociale, probité des élus… L'ensemble reste compatible, en vue du deuxième tour, avec le projet du socialiste Patrick Mennucci. « Il y a sûrement des similitudes car nous partons du même diagnostic, reconnaît Pape Diouf. Mais la différence, c'est que nous ne sommes pas dans la camisole d'un parti politique. »
Avec quatre listes déjà bouclées et quatre en cours de finalisation, il assure que ses troupes s'aligneront dans tous les secteurs de Marseille. Jeudi, son équipe a éclairci la question du financement de la campagne, dont le budget de 180 000 euros est alimenté par la contribution des candidats en position éligible, par d'autres plus éloignés sur les listes ou par les dons. « La participation de Pape Diouf est un peu plus élevée que les autres », assure M. Cardona.
« Mon temps n'est pas le temps politique », aimait répéter M. Diouf avant de se déclarer. A vingt-trois jours du premier tour des municipales, enfin armées d'un programme, ses équipes sont désormais lancées dans une course contre la montre.
« Je n'étais pas convaincu de la nécessité de l'exercice », précise le candidat, tout à son credo de « faire de la politique autrement ». « Les programmes, chacun en écrit, mais qui les lit ? »
« Il a fallu batailler, assure Nathalie Paoli, ancienne communicante de l'OM et membre du staff de campagne. Pape ne fait que ce qu'il a envie… D'ailleurs, il nous a déjà avertis qu'il ne voulait pas de grand meeting. »
Souhaitée ou pas, la présentation du « contrat citoyen » attire l'attention. Jeudi, caméras et envoyés spéciaux sont au coude à coude dans une salle surplombant le Vieux-Port. Au niveau médiatique, l'effet Diouf perdure, au grand dam de certains oubliés de la campagne marseillaise, comme le Front de gauche, pourtant estimé au-dessus de 10 % dans les sondages, soit deux fois plus que les listes « Changer la donne ».
Pape Diouf laisse à ses colistiers le soin de décliner son programme. Ecrit à plusieurs mains, le document a été synthétisé par la conseillère régionale EELV Sophie Camard et l'ancien député PS Philippe Sanmarco. Ses priorités ? Education, lutte contre le mal-logement et l'inégalité sociale, probité des élus… L'ensemble reste compatible, en vue du deuxième tour, avec le projet du socialiste Patrick Mennucci. « Il y a sûrement des similitudes car nous partons du même diagnostic, reconnaît Pape Diouf. Mais la différence, c'est que nous ne sommes pas dans la camisole d'un parti politique. »
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