Fatou Bensouda prend ses fonctions à la tête de la Cour pénale internationale, ce lundi 18 juin, à La Haye, aux Pays-Bas. AFP PHOTO/POOL/ANP BAS CZERWINSKI
Fatou Bensouda peut d'abord se prévaloir de ce qu'elle est : Africaine et musulmane, mais ce n'est pas tout. Elle a aussi son parcours et son expérience : depuis 2004, elle occupait le poste de procureur-adjoint de la CPI.
Auparavant, elle a travaillé pour le Tribunal pénal international pour le Rwanda, basé à Arusha, en Tanzanie, après avoir été ministre de la Justice dans son pays, la Gambie. Fatou Bensouda sera peut-être moins médiatique que l'Argentin Luis Moreno Ocampo mais sûrement pas moins déterminée.
Aux détracteurs de la Cour qui l'accusent d'incarner une justice à la solde des Blancs, une justice néocolonialiste, Fatou Bensouda répond que la CPI travaillera toujours pour et avec les victimes en Afrique et ailleurs, avant de citer les examens préliminaires en cours sur la Colombie, l'Afghanistan, la Corée et la Palestine. Lors de sa prestation de serment vendredi, elle a promis d'agir « en toute indépendance et impartialité ».
Sur la table de son bureau, déjà de gros dossiers : celui de l'Ivoiren Laurent Gbagbo ou du Congolais Jean-Pierre Bemba. Celui aussi du Soudanais Omar el-Béchir et du Libyen Seïf al-Islam que la CPI voudrait bien voir arrêtés.
Pour sa part, Sidiki Kabah, président d'honneur de la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, estime que si Fatou Bensouda dispose d'atouts indéniables pour faire passer les messages, elle ne doit pas être à ce poste pour faire de la diplomatie.
Sidiki Kabah, Président d'honneur de la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme: "Fatou Bensouda doit mettre en avant l'idée qu'il n'appartient pas à l'Union africaine de s'opposer à l'exécution d'un mandat d'arrêt d'une cour pénale internationale,(...), que les crimes les plus graves qui ont déstructuré les sociétés africaines, soient punis".
Auparavant, elle a travaillé pour le Tribunal pénal international pour le Rwanda, basé à Arusha, en Tanzanie, après avoir été ministre de la Justice dans son pays, la Gambie. Fatou Bensouda sera peut-être moins médiatique que l'Argentin Luis Moreno Ocampo mais sûrement pas moins déterminée.
Aux détracteurs de la Cour qui l'accusent d'incarner une justice à la solde des Blancs, une justice néocolonialiste, Fatou Bensouda répond que la CPI travaillera toujours pour et avec les victimes en Afrique et ailleurs, avant de citer les examens préliminaires en cours sur la Colombie, l'Afghanistan, la Corée et la Palestine. Lors de sa prestation de serment vendredi, elle a promis d'agir « en toute indépendance et impartialité ».
Sur la table de son bureau, déjà de gros dossiers : celui de l'Ivoiren Laurent Gbagbo ou du Congolais Jean-Pierre Bemba. Celui aussi du Soudanais Omar el-Béchir et du Libyen Seïf al-Islam que la CPI voudrait bien voir arrêtés.
Pour sa part, Sidiki Kabah, président d'honneur de la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, estime que si Fatou Bensouda dispose d'atouts indéniables pour faire passer les messages, elle ne doit pas être à ce poste pour faire de la diplomatie.
Sidiki Kabah, Président d'honneur de la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme: "Fatou Bensouda doit mettre en avant l'idée qu'il n'appartient pas à l'Union africaine de s'opposer à l'exécution d'un mandat d'arrêt d'une cour pénale internationale,(...), que les crimes les plus graves qui ont déstructuré les sociétés africaines, soient punis".
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