La tuberculose gagne du terrain dans la banlieue dakaroise. Près de 700 cas ont été recensés au cours des six premiers mois de l’année 2025 dans deux districts sanitaires de Pikine et Guédiawaye. Ces chiffres ont été dévoilés lors d’une visite de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).
Selon L’Observateur, le district de Guédiawaye arrive en tête avec 489 cas sur cette période. Abdoulaye Diouf, superviseur communautaire du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) à Guédiawaye, a indiqué que 320 cas ont été enregistrés au deuxième trimestre. S’y ajoutent 178 cas notifiés au premier trimestre, comme l’a précisé le Dr Diop, médecin-chef du district sanitaire, joint par le journal.
Au total, Guédiawaye cumule ainsi 498 cas à mi-année. Un chiffre inquiétant, bien qu’inférieur à celui de 2024, où plus de 900 cas avaient été recensés, dont 670 formes bactériologiquement positives (les plus contagieuses). Pour le Dr Diop, cette persistance de l’épidémie s’explique par plusieurs facteurs : une densité démographique extrêmement élevée (environ 32 000 habitants/km²), la précarité, la promiscuité, mais aussi l’ignorance, la stigmatisation sociale et un accès limité à l’information et aux soins.
À Pikine, la situation est tout aussi alarmante. Ndèye Marie Diagne, infirmière au centre de santé Dominique et point focal tuberculose du district, rapporte que 200 cas diagnostiqués et mis sous traitement au deuxième trimestre 2025. Les données du premier trimestre n’ont pas été communiquées, mais la tendance semble similaire à celle de Guédiawaye.
Avec les 498 cas de Guédiawaye et les 200 cas de Pikine, la banlieue dakaroise totalise déjà 698 cas depuis le début de l’année. Un chiffre provisoire qui pourrait encore augmenter après la consolidation complète des données, notamment celles du district de Pikine.
Selon L’Observateur, le district de Guédiawaye arrive en tête avec 489 cas sur cette période. Abdoulaye Diouf, superviseur communautaire du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) à Guédiawaye, a indiqué que 320 cas ont été enregistrés au deuxième trimestre. S’y ajoutent 178 cas notifiés au premier trimestre, comme l’a précisé le Dr Diop, médecin-chef du district sanitaire, joint par le journal.
Au total, Guédiawaye cumule ainsi 498 cas à mi-année. Un chiffre inquiétant, bien qu’inférieur à celui de 2024, où plus de 900 cas avaient été recensés, dont 670 formes bactériologiquement positives (les plus contagieuses). Pour le Dr Diop, cette persistance de l’épidémie s’explique par plusieurs facteurs : une densité démographique extrêmement élevée (environ 32 000 habitants/km²), la précarité, la promiscuité, mais aussi l’ignorance, la stigmatisation sociale et un accès limité à l’information et aux soins.
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