«Les Sénégalais gagneraient à moins mettre en exergue leurs clivages politiques. Tout ce que nous vivons aujourd’hui est le fait d’un engagement partisan trop marqué. Et aujourd’hui, c’est des Sénégalais particuliers qui se détournent des partis politiques parce qu’il y a une ambiance qui est toujours stressante, c’est des vociférations, des injures, certains qui sont mis à la police, d’autres sont en prison ou enlevés de leur poste, alors que toutes ces personnes-là, passé le moment des élections, devraient se retrouver pour travailler», analyse le maire de Gorée.
Me Augustin Senghor explique ainsi son choix de «(se placer) en dehors des clivages politiques, (non pas) qu’il ne respecte pas ceux qui ont choisi d’aller s’engager dans les partis politiques mais, dans (sa) démarche, dans la démarche goréenne, cela (leur) a permis de pouvoir fédérer tout le monde autour de (leur) personne, en n’étant pas coloré politiquement pour pouvoir vraiment tirer le maximum des forces vives de cette île».
«Si nous avons un bon président de la République, pourquoi l’opposition ne le laisserait pas travailler. Si nous avons un bon maire issu de l’opposition, pourquoi le pouvoir ne le laisserait pas travailler… Dans le même temps, si nous avons un bon maire de ville comme Khalifa Sall, laissons-le travailler et assumer ses responsabilités, indépendamment, de ce qui peut arriver dans le cadre de la gestion», prône-t-il.
Contre la détention de maires en prison, Me Augustin Senghor cite Bamba Fall. Ce, pour s’interroger: «Pourquoi pas les autres politiciens, en attendant qu’ils soient jugés, ils ne sont pas mis à la police ?».
«Aujourd’hui, je défends un statut, qui est celui de maire. Je suis maire, depuis 2002, bien avant Khalifa Sall, membre de l’AMS (Association des Maires du Sénégal). Et comme à l’unissons de tous les maires, je pense qu’aujourd’hui, il faut arrêter de mettre les maires en prison», clôt-il.
Me Augustin Senghor explique ainsi son choix de «(se placer) en dehors des clivages politiques, (non pas) qu’il ne respecte pas ceux qui ont choisi d’aller s’engager dans les partis politiques mais, dans (sa) démarche, dans la démarche goréenne, cela (leur) a permis de pouvoir fédérer tout le monde autour de (leur) personne, en n’étant pas coloré politiquement pour pouvoir vraiment tirer le maximum des forces vives de cette île».
«Si nous avons un bon président de la République, pourquoi l’opposition ne le laisserait pas travailler. Si nous avons un bon maire issu de l’opposition, pourquoi le pouvoir ne le laisserait pas travailler… Dans le même temps, si nous avons un bon maire de ville comme Khalifa Sall, laissons-le travailler et assumer ses responsabilités, indépendamment, de ce qui peut arriver dans le cadre de la gestion», prône-t-il.
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