Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Présidentielle 2024 : le camp de Sonko compte saisir les juridictions internationales

L’ex Pastef ne compte pas rester les bras croisés face à la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté le recours introduit par Sonko l’excluant ainsi de la course vers le Palais. Moustapha Saré, Directeur de l’école du parti dissout a révélé sur Iradio qu’ils vont saisir les juridictions internationales pour rétablir le Mair de Ziguinchor dans ses droits.



Présidentielle 2024 : le camp de Sonko compte saisir les juridictions internationales
Par ailleurs, les patriotes comptent faire libérer Bassirou Diomaye Faye qui selon eux doit bénéficier des mêmes privilèges que les autres candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

« La première réaction, c’est de constater que ce que nous craignions depuis très longtemps s’est produit. C’est-à-dire la consolidation de la disparition de l’état de droit. Ousmane Sonko était bien éligible. Il était électeur et bien éligible. Ce qu’on lui reproche aujourd’hui, c’est sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang, ce qui est encore une très grosse aberration. Nul par ailleurs vous ne verrez un citoyen interdit d’élection présidentielle  parce que il a été condamné à 6 mois avec sursis dans une affaire de diffamation, c’est une aberration, personne ne peut l’expliquer, personne ne peut comprendre. Et il faut bien que cela change au lendemain du 25 février », a déclaré Moustapha Saré.

Se prononçant sur le cas de Bassirou Diomaye, le Directeur de l’école du parti dissout évoque le principe de l’égalité des candidats et soutient qu’il n’est pas question qu’il reste en prison. « Maintenant pour Bassirou Diomaye Faye nous tous, nous savons qu’il n’avait pas d’arguments pour le recaler. Les arguments qu’ils avaient déclaré c’était qu’il appartient à un parti dissout, donc il n’avait pas le droit d’être candidat et ce n’est pas ce que dit la loi, nous tous nous savons ce que la loi a dit.  Aujourd’hui le combat, c’est de réclamer sa libération, il n’est pas question qu’il reste en prison. Quand même le principe d’égalité des candidats doit pousser le pouvoir à le libérer ».

« A Pastef la résistance est le maitre mot, nous allons utiliser tous les moyens pour montrer à la face du monde que ce pouvoir a violé les droits d’Ousmane Sonko », a conclu Moustapha Saré.

Noter que Ousmane Sonko ne sera pas candidat parce qu’il a était condamné à 6 mois de prison avec sursis pour diffamation dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang. Une condamnation confirmée par la Cour suprême suite au rejet du pourvoi de Sonko.


Dimanche 21 Janvier 2024 - 13:34


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter