Lorsque la crise du fichier électoral a éclaté, peu avant le premier tour de la présidentielle, ce sont des représentants de la communauté internationale, à Bamako, qui ont sauvé les meubles.
Parmi eux, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali. Il passe pour être l’un des hommes les plus informés de Bamako. Le matin, il rencontre discrètement le Premier ministre malien ; l’après-midi l’opposition, avec, pour seul objectif, celui d’éviter le déraillement du processus électoral.
C’est un homme écouté, très influent et qui a, selon les observateurs, le mérite de rester à équidistance des camps. Annadif, comme on l’appelle ici, ne travaille pas seul. L’ambassadrice de France à Bamako Evelyne Decorps, le représentant de l’Union européenne, l’ancien président Pierre Buyoya, représentant de l’Union africaine, ainsi que le représentant de la Cédéao sont également au chevet du Mali.
Ils ont tous contribué à arrondir les angles pour que, par exemple, le deuxième tour de la présidentielle, se tienne ce dimanche avec plus de transparence. D’après nos informations, tout ce groupe soudé a, par exemple, obtenu que dès la fin du second tour, les résultats, bureau de vote par bureau de vote, soient publiés.
Autres articles
-
Présidentielle en Indonésie: le ministre de la Défense Prabowo Subianto largement en tête (projections)
-
Parlement européen: une députée lettone soupçonnée de collaboration avec le FSB russe
-
Russie: Boris Nadejdine, plus qu’un grain de sable dans la communication du Kremlin?
-
Ukraine: rencontre diplomatique pour convaincre la Hongrie de ne plus bloquer l'aide européenne
-
Gabon: Pascaline Bongo face à la justice française pour des soupçons de corruption