Comme au premier tour, les réfugiés de Mbéra vont voter à Bassikounou, à une vingtaine de kilomètres du camp. Ceux qui ne peuvent pas se déplacer seuls seront pris en charge par la Fédération luthérienne mondiale, qui, grâce à des financements du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) assure les trajets toute la journée puis fournit un repas aux électeurs.
L'optimisme du consul
Pour ce deuxième tour, la liste électorale a pu être affichée dès vendredi à 2 kilomètres du camp, selon les autorités maliennes. Le consul malien Adama Niaré assure aussi avoir pu acheminer, samedi 10 août, plusieurs centaines de nouvelles cartes d'électeurs Nina, ce qui, selon lui, pourrait faire grimper la participation.
Mais rares sont ceux qui partagent son optimisme : aucune amélioration notable en terme d'organisation n'a pu être apportée dans les deux semaines entre les deux tours, confie un travailleur humanitaire. Beaucoup d'électeurs n'étaient pas inscrits le 28 juillet et ne le seront pas plus aujourd'hui, sans parler de ceux qui ne voient pas l'intérêt d'aller voter.
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban