Deux débats télévisés et des dizaines de meeting en province et à Téhéran ont marqué l’entre-deux-tours de la présidentielle. Les deux camps ont tenté de mobiliser les abstentionnistes du premier tour lorsque 60 % des électeurs ont refusé d’aller voter au premier tour, soit le taux le plus élevé de toute l’histoire de la République islamique.
Le camp réformateur a joué sur la peur de l'arrivée au pouvoir de l’ultraconservateur et la perspective d’un durcissement des lois sur le voile ou les libertés culturelles et sociales et a promis la fin des sanctions et un rapprochement avec l’Occident. Les conservateurs ont eux visé les classes les plus démunies en accusant que les réformateurs voulaient libérer les prix de l’essence, de l’électricité et du gaz, ce qui pourrait renforcer l’inflation. Car la mauvaise situation économique de l'Iran, notamment due aux sanctions américaines et occidentales, est la principale raison évoquée par ceux qui ont refusé d’aller voter, comme l’explique, Morteza, un forgeron de 28 ans, qui se plaint de la situation économique.
« Cela ne fait aucune différence pour nous », dit-il. « La situation économique est devenue telle que les affaires ne marchent pas dans le pays. Ils doivent faire quelque chose pour que les choses s’améliorent. Ça ne nous fait aucune différence et de toute façon, nous, on ne vote pas. »
Un avis partagé par Yadollah, un menuisier de 55 ans qui a dû quitter la ville pour retourner travailler dans son village faute de moyens. « Le principal problème, c'est l’économie. Tout le monde est insatisfait des responsables à cause de la situation économique », souligne Yadollah. « Si la situation économique s’améliore, tous les autres problèmes peuvent être réglés. Si l’économie s’améliore, peu importe qui l’emporte. Mais il faut qu’il en soit capable. »
Les deux candidats ont promis une amélioration de la situation. Le réformateur Pezeshkian en mettant l’accent sur la fin des sanctions, alors le conservateur Jalili a insisté sur les moyens internes du pays. Tout dépend désormais de la mobilisation des électeurs alors que, selon les sondages, les deux candidats sont au coude à coude.
Le camp réformateur a joué sur la peur de l'arrivée au pouvoir de l’ultraconservateur et la perspective d’un durcissement des lois sur le voile ou les libertés culturelles et sociales et a promis la fin des sanctions et un rapprochement avec l’Occident.
« Cela ne fait aucune différence pour nous », dit-il. « La situation économique est devenue telle que les affaires ne marchent pas dans le pays. Ils doivent faire quelque chose pour que les choses s’améliorent. Ça ne nous fait aucune différence et de toute façon, nous, on ne vote pas. »
Un avis partagé par Yadollah, un menuisier de 55 ans qui a dû quitter la ville pour retourner travailler dans son village faute de moyens. « Le principal problème, c'est l’économie. Tout le monde est insatisfait des responsables à cause de la situation économique », souligne Yadollah. « Si la situation économique s’améliore, tous les autres problèmes peuvent être réglés. Si l’économie s’améliore, peu importe qui l’emporte. Mais il faut qu’il en soit capable. »
Les deux candidats ont promis une amélioration de la situation. Le réformateur Pezeshkian en mettant l’accent sur la fin des sanctions, alors le conservateur Jalili a insisté sur les moyens internes du pays. Tout dépend désormais de la mobilisation des électeurs alors que, selon les sondages, les deux candidats sont au coude à coude.
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