Les 49 condamnations à mort prononcées concernent essentiellement d'anciens miliciens de la secte Kamuina Nsapu. Le colonel Jean de Dieu Mambweni, accusé d'avoir envoyé les deux experts de l'ONU dans un piège et d'avoir armé leurs assassins, écope pour sa part de dix ans de prison.
Pour Jean-Mobert Nsenga, chercheur à Amnesty International, interrogé par Nadia Ben Mahfoudh, de la rédaction Afrique, de nombreuses questions restent en suspens dans ce dossier.
« La justice congolaise ne s’est jamais vraiment intéressée à leur sort (des trois Congolais). Il y a eu des informations à un moment donné, sur une fosse dans laquelle ils auraient été enterrés, mais la justice n’est jamais allée plus loin pour savoir quel avait été leur sort.
On espère qu’avec la volonté politique, au plus haut niveau en RDC, si ce n’est pas de la part du président actuel, peut-être de la part d’autres dirigeants à l’avenir, ce procès pourrait se rouvrir.
Donc on ne peut pas perdre espoir. Il y a l’exemple du procès de l’assassinat de l’activiste Floribert Chebeya et de son accompagnateur, en 2010 : ce procès, à un moment donné, il s’était clôturé de la même manière que celui-ci, mais l’année dernière il a pu rouvrir. On est maintenant en train de poser des questions sérieuses, véritables, sur la responsabilité des plus hauts gradés militaires, policiers et même politiques. Donc l’espoir est permis, comme pour tous les autres crimes graves qui ont été commis en RDC ».
Pour Jean-Mobert Nsenga, chercheur à Amnesty International, interrogé par Nadia Ben Mahfoudh, de la rédaction Afrique, de nombreuses questions restent en suspens dans ce dossier.
« La justice congolaise ne s’est jamais vraiment intéressée à leur sort (des trois Congolais). Il y a eu des informations à un moment donné, sur une fosse dans laquelle ils auraient été enterrés, mais la justice n’est jamais allée plus loin pour savoir quel avait été leur sort.
On espère qu’avec la volonté politique, au plus haut niveau en RDC, si ce n’est pas de la part du président actuel, peut-être de la part d’autres dirigeants à l’avenir, ce procès pourrait se rouvrir.
Donc on ne peut pas perdre espoir. Il y a l’exemple du procès de l’assassinat de l’activiste Floribert Chebeya et de son accompagnateur, en 2010 : ce procès, à un moment donné, il s’était clôturé de la même manière que celui-ci, mais l’année dernière il a pu rouvrir. On est maintenant en train de poser des questions sérieuses, véritables, sur la responsabilité des plus hauts gradés militaires, policiers et même politiques. Donc l’espoir est permis, comme pour tous les autres crimes graves qui ont été commis en RDC ».
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