
Les trois codétenus ont été confrontés, pour une première fois, le 16 avril. Le parquet près la cour de Kinshasa–Gombe, saisi de ce dossier, cherche à y voir clair dans l’utilisation de fonds pour la réhabilitation de 32,5 kilomètres de route dans les provinces du Nord–Kivu et Sud–Kivu.
Ce contrat d'environ 67 millions de dollars aurait été octroyé de gré à gré à Société congolaise de construction (Sococ). Son patron, Modeste Makabuza, a été arrêté sans ménagement à Goma le 13 avril et immédiatement transféré à Kinshasa. Il est soupçonné de surfacturation et de complicité de détournements de fonds.
Pour le moment, l'accusation n'évoque aucun montant. Mais 67 millions pour 32,5 kilomètres de route, c’est plus que deux millions par kilomètre, le double du prix normal, proteste la société civile.
D’autres engagements selon la défense de la société
Selon l’avocat de la société, Maître Éric Birindwa, 27% de l’argent versé revenait à l’État à titre de redevance, mais il y avait aussi d’autres aspects : « Il y a l’obligation d’installer des lampadaires tout au long des routes construites. [Concernant] la largeur, vous allez constater qu’à certains endroits, Sococ est en train de construire des routes d’une largeur de huit mètres, on est allé à onze voire même des routes de treize mètres. Il n’y a pas eu de surfacturation. »
Toujours selon l’avocat de Sococ, l’État, via le Fonds national d’entretien routier (Foner), n’a même pas versé les 20 millions de dollars prévus. Avec huit traites de 2,5 millions signés en huit mois, le Foner n'aurait remboursé que 12,5 millions à Sococ, qui de son côté est débitrice de la banque TMB.
Ce contrat d'environ 67 millions de dollars aurait été octroyé de gré à gré à Société congolaise de construction (Sococ). Son patron, Modeste Makabuza, a été arrêté sans ménagement à Goma le 13 avril et immédiatement transféré à Kinshasa. Il est soupçonné de surfacturation et de complicité de détournements de fonds.
Pour le moment, l'accusation n'évoque aucun montant. Mais 67 millions pour 32,5 kilomètres de route, c’est plus que deux millions par kilomètre, le double du prix normal, proteste la société civile.
D’autres engagements selon la défense de la société
Selon l’avocat de la société, Maître Éric Birindwa, 27% de l’argent versé revenait à l’État à titre de redevance, mais il y avait aussi d’autres aspects : « Il y a l’obligation d’installer des lampadaires tout au long des routes construites. [Concernant] la largeur, vous allez constater qu’à certains endroits, Sococ est en train de construire des routes d’une largeur de huit mètres, on est allé à onze voire même des routes de treize mètres. Il n’y a pas eu de surfacturation. »
Toujours selon l’avocat de Sococ, l’État, via le Fonds national d’entretien routier (Foner), n’a même pas versé les 20 millions de dollars prévus. Avec huit traites de 2,5 millions signés en huit mois, le Foner n'aurait remboursé que 12,5 millions à Sococ, qui de son côté est débitrice de la banque TMB.
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