C'est dans un climat d'insécurité généralisé et de violence que la République centrafricaine célèbre ce jeudi les 56 ans de son indépendance.
Dans un discours mercredi soir, le président Faustin Archange Touadera a reconnu que beaucoup reste à faire pour rassurer les populations. Il a indiqué vouloir d'un processus de désarmement négocié avec les différents groupes armés.
Faustin Archange Touadera estime que "la persistance de l'insécurité est notamment due à l'absence de désarmement" car "la longue période de crise qu'a connu la Centrafrique a laissé des traces qui ne sont pas encore totalement effacées".
Le président centrafricain signale qu'"une importante quantité d'armes en circulation dans le pays alimente l'insécurité et entretien le grand banditisme".
Selon lui, la solution à cette insécurité est l'application de "l'accord de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR) obtenu lors du Forum de Bangui en mai 2015"
La Centrafrique a plongé dans la violence à la suite de la démission en janvier 2014 de Michel Djotodia ancien leader de l'ex Séléka qui avait renversé en mars 2013, le président François Bozizé.
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