Selon l'ONU, deux des généraux congolais Bruno Mandevu et Sikabwe Fall en charge de l'opération sont accusés de graves violations des droits de l'homme. Mais le gouvernement de la République démocratique du Congo a refusé de les remplacer.
La Monusco n'était pas directement associée à l'offensive gouvernementale annoncée contre les FDLR et celle-ci ne s'est pas encore véritablement matérialisée. L'ONU avait donné jusqu'au 13 février à Kinshasa pour remplacer les deux généraux, faute de quoi les Nations unies retireraient leur soutien à l'opération.
Bruno Mandevu et Sikabwe Fall figurent sur une liste établie par la Monusco d'officiers indésirables pour leur responsabilité ou leur complicité présumée dans de graves violations des droits de l'Homme.
La Monusco, forte de 20.000 personnes, travaillait avec Kinshasa à la mise au point d'une opération conjointe. Mais le 29 janvier, l'armée congolaise a annoncé seule le lancement de l'offensive, la Monusco se contentant de promettre un soutien opérationnel, logistique et stratégique.
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