Le ton est grave. Les mines tendues. Une cinquantaine de membres de l’UFC sont présents. Après avoir indiqué que leur leader se remet de ses blessures, le secrétaire exécutif du parti, Michel Bongongo explique que Léon Kengo pardonne aux auteurs de l’agression : « Conscient du fait que la violence aveugle engendre souvent une autre violence aveugle, convaincu du bien fondé de sa démarche politique, Léon Kengo pardonne à ses agresseurs qui ont agi dans l’aveuglement de la passion et les assure de sa fraternité ».
Prudents les responsables de l’UFC se sont bien gardés d’identifier les agresseurs. Ces derniers reprocheraient à Léon Kengo sa participation à la prestation de serment de Joseph Kabila, argument balayé par Michel Bongongo : « Comme c’était une manifestation hautement officielle, il était du devoir de M. Kengo, quelles que soient ses convictions d’être là, parce qu’il est le président du Sénat. Ne nous mettons pas à confondre les choses ».
Malgré les traumatismes de l’agression, le secrétaire exécutif de l’UFC affirme que Léon Kengo ne va pas quitter la scène politique et qu’il a, au contraire, déjà repris ses dossiers. Selon un de ses proches à Paris, il devrait sortir d'ici 48 heures de l'hôpital.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a coupé le signal de Radio france Internationale « jusqu'à mardi » pour protester contre son traitement de la situation post-électorale dans le pays.
Le ministère français des Affaires étrangères a fait les démarches nécessaires pour obtenir la réouverture des antennes : « Ce serait tout à l'honneur de la démocratie congolaise de respecter la liberté d'information et la liberté de la presse », a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, qui s'est montré confiant, « nous sommes assurés que cette interruption ne devrait pas durer très longtemps ».
Le signal de RFI est très régulièrement coupé en RDC, en fonction de l'actualité. De juillet 2009 à octobre 2010, les 5 émetteurs FM du pays étaient restés silencieux.
Source: RFI
Prudents les responsables de l’UFC se sont bien gardés d’identifier les agresseurs. Ces derniers reprocheraient à Léon Kengo sa participation à la prestation de serment de Joseph Kabila, argument balayé par Michel Bongongo : « Comme c’était une manifestation hautement officielle, il était du devoir de M. Kengo, quelles que soient ses convictions d’être là, parce qu’il est le président du Sénat. Ne nous mettons pas à confondre les choses ».
Malgré les traumatismes de l’agression, le secrétaire exécutif de l’UFC affirme que Léon Kengo ne va pas quitter la scène politique et qu’il a, au contraire, déjà repris ses dossiers. Selon un de ses proches à Paris, il devrait sortir d'ici 48 heures de l'hôpital.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a coupé le signal de Radio france Internationale « jusqu'à mardi » pour protester contre son traitement de la situation post-électorale dans le pays.
Le ministère français des Affaires étrangères a fait les démarches nécessaires pour obtenir la réouverture des antennes : « Ce serait tout à l'honneur de la démocratie congolaise de respecter la liberté d'information et la liberté de la presse », a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero, qui s'est montré confiant, « nous sommes assurés que cette interruption ne devrait pas durer très longtemps ».
Le signal de RFI est très régulièrement coupé en RDC, en fonction de l'actualité. De juillet 2009 à octobre 2010, les 5 émetteurs FM du pays étaient restés silencieux.
Source: RFI
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