
À Goma, la vie reprend progressivement, bien que la situation reste loin d'un retour à la normale. L'administration de l'Alliance fleuve Congo/M23 (AFC/M23) continue d'étendre son contrôle sur la ville. Mais le groupe armé est accusé de forcer ce retour à la normale, notamment en démantelant des camps de déplacés et en contraignant des milliers de personnes à quitter les sites où elles s'étaient réfugiées.
Où sont passés ces milliers de déplacés qui vivaient jusque-là dans et autour de Goma ? De nombreux sites de déplacés ont été détruits ou évacués, obligeant ces populations déjà vulnérables à un nouvel exode.
Selon des sources humanitaires, le site de Kanyaruchinya, autrefois l'un des plus grands centres d'accueil en RDC, est aujourd'hui occupé à moins de 10% de sa capacité. Les camps de Nzulo 1 et Rusayo 2 ne dépassent pas les 30% d'occupation. Selon des ONG, les conséquences sont lourdes. Sur place, les toilettes à ciel ouvert exposent les populations à de graves risques sanitaires.
La plupart des déplacés ont trouvé refuge dans des églises, des écoles ou des hangars publics à Goma. D'autres tentent de rejoindre leurs villages d'origine, mais les chiffres précis restent inconnus. Les acteurs humanitaires tirent la sonnette d'alarme : des cas de choléra ont été signalés dans certains sites d'accueil, notamment à Buhimba.
Où sont passés ces milliers de déplacés qui vivaient jusque-là dans et autour de Goma ? De nombreux sites de déplacés ont été détruits ou évacués, obligeant ces populations déjà vulnérables à un nouvel exode.
Selon des sources humanitaires, le site de Kanyaruchinya, autrefois l'un des plus grands centres d'accueil en RDC, est aujourd'hui occupé à moins de 10% de sa capacité. Les camps de Nzulo 1 et Rusayo 2 ne dépassent pas les 30% d'occupation. Selon des ONG, les conséquences sont lourdes. Sur place, les toilettes à ciel ouvert exposent les populations à de graves risques sanitaires.
La plupart des déplacés ont trouvé refuge dans des églises, des écoles ou des hangars publics à Goma. D'autres tentent de rejoindre leurs villages d'origine, mais les chiffres précis restent inconnus. Les acteurs humanitaires tirent la sonnette d'alarme : des cas de choléra ont été signalés dans certains sites d'accueil, notamment à Buhimba.
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