Pour le bourgmestre de la commune de Lubunga, Baudouin Kayongo, la découverte des corps sans vie est devenue une routine depuis que les populations ont commencé à se réinstaller petit à petit après leur fuite.
Une réinstallation qui révèle l’ampleur des atrocités commises. « On peut avoisiner les 700 personnes qui sont mortes sans compter les autres corps qui sont en train d’être découverts, comme ces squelettes, qui n'ont pas encore été comptabilisés. Comme il y avait le conflit communautaire, personne ne pouvait procéder aux enterrements parce que tout le monde avait peur », constate-t-il.
La cause du conflit est la vente des concessions agricoles à une entreprise libanaise nommée Cap Congo. Une vente faite par la communauté Lengola et mal digérée par la communauté Mbole qui se réclame propriétaire des terres vendues.
Pourparlers de paix
Des pourparlers de paix sont prévus par les autorités provinciales de la Tshopo sous l’égide du ministère national de l’Intérieur pour tenter d'enterrer définitivement la hache de guerre. Pour la société civile, la réconciliation entre les deux communautés passe également par la quête de justice pour les victimes. « L’aspect judiciaire est très important. On doit savoir qui a fait quoi et qui est responsable de quels actes. Les coupables qui seront connus doivent être condamnés par la justice parce que la vie humaine est sacrée. Les autorités doivent faire tout pour que justice soit faite », estime Prince Heritier Isomela, président de l'association Sauti Ya Lubanga « La voix de Lununga, en Swahili).
Le renforcement de la présence militaire a permis le retour au calme dans la commune de Lubunga depuis le début du mois de mai. Mais quelques axes agricoles demeurent tout de même interdits d'accès à la population.
Une réinstallation qui révèle l’ampleur des atrocités commises. « On peut avoisiner les 700 personnes qui sont mortes sans compter les autres corps qui sont en train d’être découverts, comme ces squelettes, qui n'ont pas encore été comptabilisés. Comme il y avait le conflit communautaire, personne ne pouvait procéder aux enterrements parce que tout le monde avait peur », constate-t-il.
La cause du conflit est la vente des concessions agricoles à une entreprise libanaise nommée Cap Congo. Une vente faite par la communauté Lengola et mal digérée par la communauté Mbole qui se réclame propriétaire des terres vendues.
Pourparlers de paix
Des pourparlers de paix sont prévus par les autorités provinciales de la Tshopo sous l’égide du ministère national de l’Intérieur pour tenter d'enterrer définitivement la hache de guerre. Pour la société civile, la réconciliation entre les deux communautés passe également par la quête de justice pour les victimes. « L’aspect judiciaire est très important. On doit savoir qui a fait quoi et qui est responsable de quels actes. Les coupables qui seront connus doivent être condamnés par la justice parce que la vie humaine est sacrée. Les autorités doivent faire tout pour que justice soit faite », estime Prince Heritier Isomela, président de l'association Sauti Ya Lubanga « La voix de Lununga, en Swahili).
Le renforcement de la présence militaire a permis le retour au calme dans la commune de Lubunga depuis le début du mois de mai. Mais quelques axes agricoles demeurent tout de même interdits d'accès à la population.
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