Les organisateurs indiquent que tout avait été fait dans les règles pour obtenir l'autorisation de marcher dans les rues de Kananga. Lundi, une lettre avait été envoyée à la maire de la ville, Antoinette Kapinga, mais deux jours plus tard, c'est une réponse négative qui leur parvient. Clément Kanku, l'un des organisateurs et président du parti d'opposition, Mouvement pour le renouveau, dénonce une restriction des libertés inacceptable.
« Nous ne comprenons pas. Nous pensons tout simplement que le pouvoir veut cacher des choses parce ce qu’ils sont incapables d’assurer la fourniture en énergie électrique. Aujourd’hui, il y a moins de 5 % de Congolais qui reçoivent du courant et encore, du courant de très mauvaise qualité. La population, c’est vrai, est fatiguée de cette situation. Je pense que c’est tout simplement une peur de la part de ce gouvernement qui veut se maintenir au pouvoir et qui évite que la population s’engage dans une voie de revendications », a-t-il estimé.
Dans sa réponse écrite de mercredi, la maire avait justifié cette interdiction par une visite programmée du président Joseph Kabila dans la province, sans donner de date précise : « La marche est inopportune en cette période où notre ville se concentre aux préparatifs de l'accueil du chef de l'Etat. »
Source: Rfi.fr
« Nous ne comprenons pas. Nous pensons tout simplement que le pouvoir veut cacher des choses parce ce qu’ils sont incapables d’assurer la fourniture en énergie électrique. Aujourd’hui, il y a moins de 5 % de Congolais qui reçoivent du courant et encore, du courant de très mauvaise qualité. La population, c’est vrai, est fatiguée de cette situation. Je pense que c’est tout simplement une peur de la part de ce gouvernement qui veut se maintenir au pouvoir et qui évite que la population s’engage dans une voie de revendications », a-t-il estimé.
Dans sa réponse écrite de mercredi, la maire avait justifié cette interdiction par une visite programmée du président Joseph Kabila dans la province, sans donner de date précise : « La marche est inopportune en cette période où notre ville se concentre aux préparatifs de l'accueil du chef de l'Etat. »
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort
-
Guinée-Bissau: la junte au pouvoir installe un Conseil national de transition
-
Mali: l'imam Dicko prend la tête d'une nouvelle coalition d'opposition non violente et clandestine
-
Corruption, fraude, violences... l'unité militaire britannique au Kenya dénoncée par le Parlement du pays
-
RDC-Rwanda : sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix





Burkina Faso: la junte du capitaine Ibrahim Traoré décide de rétablir la peine de mort


