Dans le nord-est de la RDC, à l'entrée de l'hôpital de Nyiragongo, à moins de 5 km au nord de Goma, les pleurs des enfants résonnent. Les malades de la variole du singe sont eux placés à l’isolement sous des tentes en bâche. La majorité d’entre eux sont des enfants. Ils sont soignés sous le regard de leurs parents et notamment des mères.
« Je suis arrivée hier avec mes enfants malades. Ils avaient de la fièvre et les yeux rouges. Nous recevons des médicaments à prendre et des pommades pour mettre sur la peau ».
« Mon enfant est tombé malade et il a eu des lésions partout sur sa peau. C'est ainsi que j'ai décidé de venir ici à l'hôpital ».
Les camps de déplacés « hot spots » de la maladie
Le docteur Pierre-Olivier Ngadjole, conseiller santé pour l'organisation Medair, impliqué dans la riposte contre l’épidémie, craint une aggravation de la situation. Dans la région, la maladie se répand dans les camps de déplacés.
« Les hot spots de la maladie actuellement, ce sont vraiment les camps de déplacés. À ce jour, nous avons autour de 330 cas et 75% des cas sont des enfants de moins de dix ans. C'est une situation qui est assez préoccupante ».
Le docteur pointe une autre difficulté. Depuis le début de l’épidémie au Nord-Kivu, seulement 30% des malades sont testés. Des tests coûteux, à 60 dollars l’unité, mais qui deviennent de plus en plus indispensables face à la propagation de la maladie. Medair demande donc davantage de soutien de la part des partenaires de la RDC.
Basubi Wakilongo, médecin traitant à l'hôpital de Nyiragongo affirme que tout est mis en œuvre pour contrecarrer l'épidémie.
« Je suis arrivée hier avec mes enfants malades. Ils avaient de la fièvre et les yeux rouges. Nous recevons des médicaments à prendre et des pommades pour mettre sur la peau ».
« Mon enfant est tombé malade et il a eu des lésions partout sur sa peau. C'est ainsi que j'ai décidé de venir ici à l'hôpital ».
Les camps de déplacés « hot spots » de la maladie
Le docteur Pierre-Olivier Ngadjole, conseiller santé pour l'organisation Medair, impliqué dans la riposte contre l’épidémie, craint une aggravation de la situation. Dans la région, la maladie se répand dans les camps de déplacés.
« Les hot spots de la maladie actuellement, ce sont vraiment les camps de déplacés. À ce jour, nous avons autour de 330 cas et 75% des cas sont des enfants de moins de dix ans. C'est une situation qui est assez préoccupante ».
Le docteur pointe une autre difficulté. Depuis le début de l’épidémie au Nord-Kivu, seulement 30% des malades sont testés. Des tests coûteux, à 60 dollars l’unité, mais qui deviennent de plus en plus indispensables face à la propagation de la maladie. Medair demande donc davantage de soutien de la part des partenaires de la RDC.
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