Ils étaient une dizaine, arrivés à pied, ensemble devant le siège du parti. Dans la guérite, trois jeunes femmes étaient chargées de signifier le refus d'entrée à la délégation. Arthur Benga Ndjeme, secrétaire général adjoint nommé par Ali Bongo, a donc fait marche arrière avec ses hommes, en jugeant illégitime le congrès qui a élu les occupants des lieux.
« Un congrès ne s’improvise pas, a-t-il fustigé. On n’annonce pas un congrès du PDG le lundi pour le tenir le jeudi. Un congrès commence par des conseils provinciaux pour que le jour où ledit congrès s’ouvre, les avis de tous les militants de l’intérieur du pays soient pris en compte lors des délibérations. Donc, on ne peut pas prendre une décision aussi importante de désigner un nouveau président sans consulter la base ».
La justice gabonaise saisie du litige
Dans la cour du siège se trouvait Angélique Ngoma, la secrétaire générale élue lors du congrès du PDG de janvier dernier d’où elle affirme tirer sa légitimité ainsi que celle de son président Blaise Louembe : « Nous avons eu un distingué camarade-président qui, en septembre 2024, s’est mis en réserve de la république et des affaires politiques. À partir de ce moment, le Parti démocratique gabonais (PDG) a mis en place des nouvelles structures, à l’issue d’un congrès extraordinaire qui a permis à ce parti de fonctionner jusqu’à présent. »
Selon une source bien informée, la justice gabonaise a déjà été saisie pour régler le litige entre les deux camps.
« Un congrès ne s’improvise pas, a-t-il fustigé. On n’annonce pas un congrès du PDG le lundi pour le tenir le jeudi. Un congrès commence par des conseils provinciaux pour que le jour où ledit congrès s’ouvre, les avis de tous les militants de l’intérieur du pays soient pris en compte lors des délibérations. Donc, on ne peut pas prendre une décision aussi importante de désigner un nouveau président sans consulter la base ».
La justice gabonaise saisie du litige
Dans la cour du siège se trouvait Angélique Ngoma, la secrétaire générale élue lors du congrès du PDG de janvier dernier d’où elle affirme tirer sa légitimité ainsi que celle de son président Blaise Louembe : « Nous avons eu un distingué camarade-président qui, en septembre 2024, s’est mis en réserve de la république et des affaires politiques. À partir de ce moment, le Parti démocratique gabonais (PDG) a mis en place des nouvelles structures, à l’issue d’un congrès extraordinaire qui a permis à ce parti de fonctionner jusqu’à présent. »
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