Moustache bien dessinée, le regard serein, aucun signe distinctif particulier : la photo de cet homme prise dans un bureau de la Direction générale de migration (DGM) a circulé sur les réseaux sociaux.
Selon nos informations, il a été arrêté alors qu’il tentait de traverser sous une fausse identité le poste frontalier qui sépare Uvira en RDC de Bujumbura au Burundi.
Pour l’armée ougandaise, il s’agit bel et bien de Benjamin Kisokeranio, mais du côté congolais, le porte-parole de l’armée dans la région interrogé par RFI se montre très prudent.
Le rôle exact de Benjamin Kisokeranio dans le mouvement ADF reste flou. Cependant, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu, projet commun du Groupe d’étude sur le Congo et Human Rights Watch, il était encore actif particulièrement dans le sud du territoire de Beni autour de Mwalika.
Très proche de l’ancien leader du mouvement Jamil Mukulu actuellement aux arrêts, Benjamin Kisokeranio était à la tête d’une faction minoritaire qui peut être considérée comme dissidente des ADF. Il faisait partie de ceux qui s’opposaient à l’allégeance au groupe Etat Islamique déclarée en 2019.
Avec son passif et sa connaissance du terrain, il pourrait en tout cas détenir des renseignements très utiles pour la coalition ougando-congolaise qui lutte contre les ADF dans l'Est du Congo.
Selon nos informations, il a été arrêté alors qu’il tentait de traverser sous une fausse identité le poste frontalier qui sépare Uvira en RDC de Bujumbura au Burundi.
Pour l’armée ougandaise, il s’agit bel et bien de Benjamin Kisokeranio, mais du côté congolais, le porte-parole de l’armée dans la région interrogé par RFI se montre très prudent.
Le rôle exact de Benjamin Kisokeranio dans le mouvement ADF reste flou. Cependant, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu, projet commun du Groupe d’étude sur le Congo et Human Rights Watch, il était encore actif particulièrement dans le sud du territoire de Beni autour de Mwalika.
Très proche de l’ancien leader du mouvement Jamil Mukulu actuellement aux arrêts, Benjamin Kisokeranio était à la tête d’une faction minoritaire qui peut être considérée comme dissidente des ADF. Il faisait partie de ceux qui s’opposaient à l’allégeance au groupe Etat Islamique déclarée en 2019.
Avec son passif et sa connaissance du terrain, il pourrait en tout cas détenir des renseignements très utiles pour la coalition ougando-congolaise qui lutte contre les ADF dans l'Est du Congo.
Autres articles
-
Cuba: démission de la ministre du Travail qui avait nié l'existence de «mendiants» sur l'île
-
Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023
-
Irak: trois champs pétrolifères touchés par des attaques de drones dans le Kurdistan irakien
-
Centrafrique: deux ex-rebelles de l'UPC et des 3R nommés au gouvernement
-
Kenya: des ONG dénoncent «des pratiques policières illégales» lors des manifestations