Bosco a quitté son village. Il s’est installé avec ses sept enfants à Oicha depuis les dernières attaques attribuées aux combattants ADF. « Les gens sont en train de mourir et nos militaires le voient. Nous ne comprenons rien. Nous nous demandons si les autorités en ont conscience ou pas », s’insurge-t-il.
La quarantaine révolue, Kambale, cultivateur, ne s’est pas non plus rendu aux champs. « Nous, la population, nous demandons aux autorités de retirer les militaires qui sont ici. Nous allons nous prendre en charge, nous-même. C’est ce que nous demandons, nous la population d’Oicha », affirme-t-il.
Kahindo, elle, a perdu trois de ses voisins à Mabasele, village situé à environ deux kilomètres d’Oicha. « S’ils veulent que nous leur laissions le village qu’ils viennent, qu’ils s’y installent. Nous sommes fatigués. Nous n’en pouvons plus. S’ils nous chassent de nos villages, comment allons-nous survivre ? », demande-t-elle.
Pour sa part, l’armée appelle à la collaboration entre elle et la population face à ce qu’elle considère comme du terrorisme.
« Chaque fois qu’ils sont traqués, ils sortent, en représailles, tuer, parfois au hasard, la population pour essayer de nous diviser parce qu’ils savent qu’une fois que l’armée parle le même langage avec la population, ils ne vont pas résister longtemps », a pour sa part déclaré le major Mak Hazukay, porte-parole des Forces armées de la RDC, dans la région.
L’armée annonce avoir doublé son effectif dans la région après ses attaques.
La quarantaine révolue, Kambale, cultivateur, ne s’est pas non plus rendu aux champs. « Nous, la population, nous demandons aux autorités de retirer les militaires qui sont ici. Nous allons nous prendre en charge, nous-même. C’est ce que nous demandons, nous la population d’Oicha », affirme-t-il.
Kahindo, elle, a perdu trois de ses voisins à Mabasele, village situé à environ deux kilomètres d’Oicha. « S’ils veulent que nous leur laissions le village qu’ils viennent, qu’ils s’y installent. Nous sommes fatigués. Nous n’en pouvons plus. S’ils nous chassent de nos villages, comment allons-nous survivre ? », demande-t-elle.
Pour sa part, l’armée appelle à la collaboration entre elle et la population face à ce qu’elle considère comme du terrorisme.
« Chaque fois qu’ils sont traqués, ils sortent, en représailles, tuer, parfois au hasard, la population pour essayer de nous diviser parce qu’ils savent qu’une fois que l’armée parle le même langage avec la population, ils ne vont pas résister longtemps », a pour sa part déclaré le major Mak Hazukay, porte-parole des Forces armées de la RDC, dans la région.
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