Depuis quatre mois, dans le territoire de Rutshuru, le phénomène du kidnapping est en plein boum. Les attaques ciblent le plus souvent des commerçants ou des humanitaires identifiés comme pouvant payer des rançons. Résultat, par endroits, certaines ONG ont suspendu une partie de leurs activités.
Un contexte qui inquiète Pablo Recalde, directeur du Programme alimentaire mondial pour la RDC. « On ne connaît pas beaucoup de détails, explique-t-il, sur la composition de ces groupes qui attaquent des civils, qui attaquent des ONG, qui attaquent maintenant aussi les agences des Nations unies, donc tous les humanitaires avec des actions de tous types : soit de banditisme, soit de la violence pure et dure. Et donc tout ça fait que les actions humanitaires deviennent de plus en plus difficiles. »
Qui se cache
derrière ces attaques ? Localement, plusieurs organisations de la société civile pointent du doigt les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). Mais pour le chercheur Christoph Vogel cette hypothèse est peu probable. Si les rebelles hutus rwandais sont coutumiers des enlèvements et autres recrutements forcés, ils n'ont pas en revanche l'habitude de kidnapper en échange de rançons. Le chercheur privilégie la piste de bandits armés opportunistes, mais dénués d'agenda politique, profitant du vide sécuritaire qui persiste dans la région.
source:rfi.fr
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport
-
Congo-Brazzaville: le Premier ministre espère une levée du «travel ban» américain





Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique


