Est donc attendu un face-à-face entre le rassemblement des forces acquises au changement et les partis qui se sont engagés dans l’accord de la Cité de l’Union africaine, accord issu du dialogue facilité par Edem Kodjo. Prévues en format réduit, dix délégués de chaque côté, ces nouvelles discussions pourraient se tenir à partir du vendredi pour se terminer deux jours plus tard.
Et c’est là que, sous la médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), devraient être débattues les divergences évoquées par les évêques dans leur dernière conférence de presse la semaine passée. Il s’agit entre autres du processus électoral, avec les séquences, le calendrier et le financement des élections.
« L’essentiel est que notre peuple se retrouve »
Selon Jean-Bertrand Ewanga, leader du Front citoyen pour la République, membre du rassemblement, il faut y aller avec prudence : « Le sursaut politique, je peux le dire ainsi, de [Joseph] Kabila, de pouvoir réitérer sa confiance aux évêques, ça peut nous donner quelques assurances. Mais nous sommes dans un terrain trop glissant, trop politique. Voyons ce qui va arriver. L’essentiel est que notre peuple se retrouve. »
Les délégués qui devraient représenter les deux parties à ces nouvelles discussions, pourraient également se pencher sur le fonctionnement des institutions pendant la transition et sur les mesures de décrispation politique.
Concernant le financement des élections, le président de la Céni Corneille Nangaa a confirmé le chiffre de 1,8 milliard de dollars livré devant les députés il y a quelques jours.
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou
-
RDC: huit militaires condamnés à mort pour «lâcheté» et «fuite devant l'ennemi»