C’est la première fois que les catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et les protestants de l’Église du Christ au Congo (ECC) sont sur la même ligne à l’étape de la désignation des membres de la Céni. Les deux principales confessions religieuses ne cachent pas leur hostilité à la candidature annoncée de Denis Kadima, jugé trop proche de Félix Tshisekedi, ce que le directeur exécutif de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique a toujours démenti. Il est le candidat de l’Église kimbanguiste et semble également bénéficier, a minima, du soutien des Églises du réveil.
Du côté des catholiques, comme des protestants, on assure que ce n’est pas le seul nom de candidat qui pose problème de ce point de vue. Les uns et les autres assurent avoir eux-mêmes suggéré des candidats battus en brèche pour les mêmes raisons et y avoir renoncé.
On pourrait donc s’acheminer vers un « deux contre deux » et tout va se jouer sur les quatre confessions restantes, à savoir les musulmans, les orthodoxes, l’Armée du salut et les Églises indépendantes. C’est sans doute sur elles que la pression est la plus forte, même si plusieurs responsables religieux se disent victimes d’intimidations ou même de menaces. En tout cas, dans leur communiqué commun, toutes les confessions religieuses ont affirmé rechercher un consensus sur le nom d’une personne « ayant un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats des urnes ».
Le dépôt des candidatures est prévu lundi 26 juillet. Chaque confession a le droit de présenter des candidats puis elles se réunissent mardi toute la journée pour tenter de dégager un consensus.
À noter que selon la nouvelle loi sur la Céni, une commission mixte majorité-opposition à l’Assemblée nationale sera chargée de passer en revue les candidatures des membres de la Céni, choisis par la majorité, l'opposition et la société civile, avant de transmettre tous les noms retenus au chef de l’État, chargé de les entériner.
Du côté des catholiques, comme des protestants, on assure que ce n’est pas le seul nom de candidat qui pose problème de ce point de vue. Les uns et les autres assurent avoir eux-mêmes suggéré des candidats battus en brèche pour les mêmes raisons et y avoir renoncé.
On pourrait donc s’acheminer vers un « deux contre deux » et tout va se jouer sur les quatre confessions restantes, à savoir les musulmans, les orthodoxes, l’Armée du salut et les Églises indépendantes. C’est sans doute sur elles que la pression est la plus forte, même si plusieurs responsables religieux se disent victimes d’intimidations ou même de menaces. En tout cas, dans leur communiqué commun, toutes les confessions religieuses ont affirmé rechercher un consensus sur le nom d’une personne « ayant un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats des urnes ».
Le dépôt des candidatures est prévu lundi 26 juillet. Chaque confession a le droit de présenter des candidats puis elles se réunissent mardi toute la journée pour tenter de dégager un consensus.
À noter que selon la nouvelle loi sur la Céni, une commission mixte majorité-opposition à l’Assemblée nationale sera chargée de passer en revue les candidatures des membres de la Céni, choisis par la majorité, l'opposition et la société civile, avant de transmettre tous les noms retenus au chef de l’État, chargé de les entériner.
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