Le député Juvenal Munubo veut d’abord savoir si les documents sont authentiques. Et au cas où ces opérations seraient réellement planifiées, il veut que le ministre élucide les motivations, les objectifs, les approches et les finalités de cette initiative.
Mais se basant sur des programmes antérieurs de même nature, Juvenal Munubo ne souhaite pas que le pays s’engage sur cette voie : « Il y a eu déjà eu des opérations similaires. D’aucuns pensaient que ces opérations allaient conduire à la neutralisation du groupe FDLR. Mais ce qui s’est passé, c’est que les FDLR qui ont été dispersés, des suites de ces opérations, tous se sont rabattus sur des populations civiles. »
« L’histoire devrait nous assagir »
Le député préconise plutôt le renforcement des Forces armées de la RDC : « Placer des commandants soucieux de restaurer l’autorité de l’État à la tête des unités. Il faut une bonne collaboration aussi entre les forces de sécurité, c’est-à-dire l’armée congolaise, la police, les populations civiles, dans les zones d’opération. Il faut aussi une bonne collaboration avec la Monusco. »
La question intéresse aussi l’autre chambre du Parlement. À la plénière de mardi, le sénateur Mabaya Gizi a demandé plus d’explications à Alexis Thambwe, président du Sénat : « Je pense que l’histoire que nous avons tous vécue dans le pays devrait nous assagir et ne pas autoriser n’importe quoi. » Alexis Thambwe a annoncé que la question sera traitée dès la prochaine séance.
Mais se basant sur des programmes antérieurs de même nature, Juvenal Munubo ne souhaite pas que le pays s’engage sur cette voie : « Il y a eu déjà eu des opérations similaires. D’aucuns pensaient que ces opérations allaient conduire à la neutralisation du groupe FDLR. Mais ce qui s’est passé, c’est que les FDLR qui ont été dispersés, des suites de ces opérations, tous se sont rabattus sur des populations civiles. »
« L’histoire devrait nous assagir »
Le député préconise plutôt le renforcement des Forces armées de la RDC : « Placer des commandants soucieux de restaurer l’autorité de l’État à la tête des unités. Il faut une bonne collaboration aussi entre les forces de sécurité, c’est-à-dire l’armée congolaise, la police, les populations civiles, dans les zones d’opération. Il faut aussi une bonne collaboration avec la Monusco. »
La question intéresse aussi l’autre chambre du Parlement. À la plénière de mardi, le sénateur Mabaya Gizi a demandé plus d’explications à Alexis Thambwe, président du Sénat : « Je pense que l’histoire que nous avons tous vécue dans le pays devrait nous assagir et ne pas autoriser n’importe quoi. » Alexis Thambwe a annoncé que la question sera traitée dès la prochaine séance.
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