Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

RDC: polémique à Lubumbashi autour des 2 cas suspects de coronavirus finalement négatifs

Alors que Kinshasa compte plus de 50 malades du coronavirus, à Lubumbashi la situation de deux premiers cas suspects suscite une polémique. Certaines ONG de défense des droits de l’homme indiquent que les deux cas suspects auraient été forcés de quitter Lubumbashi alors que l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), basé à Kinshasa, les a finalement déclarés négatifs au coronavirus.



Les deux premiers cas suspects de Lubumbashi ont-ils été déclarés positifs trop vite ? Le ministre provincial de la Santé, ce jeudi, a estimé que non. Selon lui, la procédure a été respectée : les deux patients ont d’abord subi un test rapide, puis les autorités sont allées chercher la confirmation du laboratoire habilité, l’INRB.
 
Il n’y a donc pas de polémique, assure le docteur Joseph Nsambi, ministre provincial de la Santé : « Les deux cas sont arrivés et ils ont été positifs au test rapide orientatif. Nous les avons envoyés à Kinshasa pour la confirmation. Que ça revienne négatif, c’est même un motif de fierté parce qu’on a soupçonné et que là-bas on n’a pas confirmé. Au moins on aura protégé la population. Qui gagne ? C’est la population. »
 
Négatifs, mais expulsés ?
 
Bien que Me Billy et son fils aient été déclarées négatifs par l’INRB, l’ONG ACAJ indique que ces deux personnes ont tout de même été expulsées de Lubumbashi par le gouvernement provincial. « Ils avaient été forcés de quitter la ville de Lubumbashi. Et c’était le ministre provincial de la Santé accompagné d’un médecin qui s’étaient présentés au lieu où ils étaient placés en quarantaine pour les obliger à monter dans l’avion à 23h », explique Me Georges Kapyamba, responsable de l’ONG Association congolaise d'accès à la justice (Acaj).
 
« Quelqu’un qui est testé négatif, donc qui ne peut pas contaminer, on va l’expulser pour quoi ? Il est négatif. Pendant qu’il était suspect, potentiel positif, on l’a gardé », se défend le ministre provincial de la Santé.

RFI

Vendredi 27 Mars 2020 - 10:57


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter