Venant de Goma, l'avion a mis plus de temps que prévu à l'escale de Kisangani, et c'est tard dans la soirée que Vital Kamhere a regagné Kinshasa. Pour le président de l'Union pour la nation congolaise, c'est le pouvoir qui a intentionnellement provoqué ce retard. L'objectif étant, selon Kamhere, de décourager ses partisans qui l'attendaient à l'arrivée.
Mais c'est à coup de grenades lacrymogènes que les forces de l'ordre et de sécurité ont dispersé la foule. Les journalistes qui se sont retrouvés sur place à l'aéroport de Kinshasa ont été interpellés pendant plus d'une heure avant d'être relâchés et de pouvoir récupérer leur matériel qui avaient été confisqués.
Le début de la tournée à l'Est de Vital Kemerhe à la tête d'une délégation de la plate-forme Sauvons la RDC a également été mouvementé. Forcé de partir de nuit de sa résidence de la Gombe, le président de l'UNC avait, le matin suivant, été empêché de quitter Kinshasa à bord d'un avion affrété.
Autorisé enfin à partir après de longs conciliabules avec le ministre de l'Intérieur, la délégation, après un parcours sans faute dans le Nord-Kivu, à connu ses premières difficultés à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu. En effet, des affrontements avec la police y avaient fait un peu plus de cinquante blessés.
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