Le 25 septembre 2020, des émeutes éclatent à la prison de Kasapa de Lubumbashi. Les détenus tentent de s’évader. Quelques pavillons, dont celui des femmes et le bureau administratif, sont incendiés. Durant trois jours, la prison est inaccessible. Pendant ce temps, une cinquantaine des femmes dont des mineures sont violées par des détenus.
Sous son masque, une victime qui a préféré garder l’anonymat raconte son traumatisme : « Lorsque nous avions vu que notre dortoir était en feu, nous sommes sorties et c’est là que nous étions livrées aux détenus hommes. Personne ne nous a aidées ou n’est venu à notre secours. Un groupe d’hommes s’est abattu sur moi et ils m’ont violée. Les examens médicaux confirment que maintenant j’ai le sida. »
Une année après ce viol, les victimes réclament justice. Mais les enquêtes n’ont pas beaucoup avancé, déplore maître Thimoté Mbuya, responsable de l’ONG Justicia qui accompagne ces victimes : « Depuis ce temps-là jusqu’aujourd’hui, rien n’a été fait, aucune personne n’a été inquiétée et certaines personnes suspectées comme étant des auteurs de ces actes sont même sorties de la prison, d’autres sont même portées disparues. »
Pour le parquet de Lubumbashi, la procédure est assez avancée. Treize auteurs présumés de ces viols massifs ont été auditionnés à la fin du mois de juin. Parmi eux, dix civils et trois militaires. Teddy Katumbo, procureur de la République, affirme que la requête sera terminée avant la fin de la semaine pour une instruction devant le tribunal de grande instance.
Sous son masque, une victime qui a préféré garder l’anonymat raconte son traumatisme : « Lorsque nous avions vu que notre dortoir était en feu, nous sommes sorties et c’est là que nous étions livrées aux détenus hommes. Personne ne nous a aidées ou n’est venu à notre secours. Un groupe d’hommes s’est abattu sur moi et ils m’ont violée. Les examens médicaux confirment que maintenant j’ai le sida. »
Une année après ce viol, les victimes réclament justice. Mais les enquêtes n’ont pas beaucoup avancé, déplore maître Thimoté Mbuya, responsable de l’ONG Justicia qui accompagne ces victimes : « Depuis ce temps-là jusqu’aujourd’hui, rien n’a été fait, aucune personne n’a été inquiétée et certaines personnes suspectées comme étant des auteurs de ces actes sont même sorties de la prison, d’autres sont même portées disparues. »
Pour le parquet de Lubumbashi, la procédure est assez avancée. Treize auteurs présumés de ces viols massifs ont été auditionnés à la fin du mois de juin. Parmi eux, dix civils et trois militaires. Teddy Katumbo, procureur de la République, affirme que la requête sera terminée avant la fin de la semaine pour une instruction devant le tribunal de grande instance.
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