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Rallongement de l’âge de la retraite à 68 ans pour le Premier Président de la Cour Suprême et du Procureur Général: la COJER de Rufisque réitère son désaccord



Dans le cadre de son programme de rappel des troupes et de remobilisation des militants en vue des prochaines joutes électorales, la Convergence des Jeunesses Républicaines du département de Rufisque, s’est réunie en comité d’urgence ce dimanche 20 Novembre 2016 pour donner sa position sur le projet de réformes du statut des magistrats et de l’organisation et le fonctionnement de la Cour Suprême.
«Il est important pour bien comprendre la logique qui guide la chancellerie de relever que ces réformes entrent dans le cadre du renouveau et de la modernisation du système judiciaire du Sénégal. C’est ainsi que le Président Macky Sall dès son accession à la magistrature suprême avait pris l’engagement de construire de nouvelles infrastructures adaptées, de procéder à un recrutement de magistrats, de perpétuer la formation mais surtout de procéder à des réformes profondes de la justice. C’est pourquoi les tribunaux départementaux ont été érigés en Tribunaux d’Instance et les tribunaux régionaux en Tribunaux de Grande Instance et  les Cours d’appel de Sédhiou et de Tamba récemment inaugurés, la Maison d’arret et de Correction de Diamniadio en construction », soutient le coordonnateur de la Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER) du département de Rufisque.

Et explique Balla Diop: «Ce projet de réforme de l’organisation et du fonctionnement de la justice n’est pas dépourvu d’avancées significatives». L’apériste de citer «l’instauration du juge des référés qui est un juge des urgences qui pourra statuer dans les 24 h qui suivent sa saisine ex : en matière d’interdiction de marches , en matière de suspension d’attribution de marchés publics, la mise en place d’une commission juridictionnelle pour indemniser les longues détentions préventives qui finissent au jugement par une relaxe, un acquittement ou un  non-lieu, la mise en place de l’aide juridictionnelle pour commettre d’office un avocat à des personnes qui en ont pas les moyens, l’assistance d’un avocat dès les premières heures de la garde à vue etc».

La COJER de Rufisque qui se réjouit «que la Chancellerie ait accordé une oreille attentive et positive à la Commission juridictionnelle de la Cour Suprême et l’Union des Magistrats du Sénégal qui n’étaient pas en phase avec elle sur la question relative au mandat de six (6) ans du Premier Président de la Cour Suprême et du Procureur Général auprès de cette dite Cour», n’en marque pas moins «son désaccord sur le mandat de six (6) ans finalement retiré du texte».

Balla Diop et Cie réitèrent ainsi leur non adhésion «sur quelques points de la nouvelle mouture précisément aux dispositions relatives au rallongement de l’âge de la retraite à 68 ans au lieu de 65 pour le Premier Président de la Cour Suprême et du Procureur Général, les Présidents de chambre auprès de cette dite Cour, de même que les Présidents des Cour d’appels ».
 
«L’âge de la retraite des Magistrats à 65 ans est une mesure d’ordre public le rallongement de ce dernier pour une frange des Magistrats serait une rupture du principe d’égalité de ces derniers vis-à-vis de la loi. Dans l’administration nul ne doit être indispensable ou irremplaçable. Après 65 ans tout magistrat quelques soient son expérience, son rang, ses capacités intellectuelles et académiques, doit pouvoir faire valoir ses droits à une pension de retraite et donner la chance aux plus jeunes comme le dit l’adage, « Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années»», dénoncent-ils. 


Lundi 21 Novembre 2016 - 13:19


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