Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Ramadan-Histoire Prophète : Moise (Mûsâ) I'interlocuteur de Dieu, sur lui Ie salut (suite )



(Suite…). Alors que Moïse avançait à travers l’aride désert, il finit par se perdre, ne sachant plus quelle direction prendre.  C’était la nuit et il faisait froid.  Il vit, au loin, ce qui semblait être un feu.  Il dit à sa famille de rester là où elle se trouvait; il espérait trouver des gens, près de ce feu, qui pourraient l’aider à retrouver son chemin ou qui lui permettraient, à tout le moins, de rapporter un tison pour réchauffer sa famille.  Il était loin de se douter qu’il allait participer à l’une des conversations les plus étonnantes de l’histoire de l’humanité.  Il marcha en direction du feu et, tout à coup, il entendit une voix :  « Béni soit celui qui siège au centre du feu et tout autour.  Et gloire à Dieu, le Seigneur des mondes!  Ô Moïse!  C’est Moi, Dieu, le Tout-Puissant, le Sage. » (Coran 27:8-9) Dieu s’adressa à Moïse.  Il lui demanda de retirer ses sandales, car il se tenait dans une vallée sacrée.  Puis, Il lui révéla qu’il avait été choisi pour une mission particulière.

Au cours de cette conversation directe entre Dieu et Moïse, la prière leur fut prescrite, à lui et ses fidèles.  La prière allait aussi être prescrite, plus tard, à Mohammed et à ses fidèles, durant le voyage nocturne à Jérusalem et l’ascension aux cieux. On peut aisément imaginer l’étonnement de Moïse.  Il retournait en Égypte, suivant un désir de revoir sa terre natale.  Il s’était perdu dans le désert et cherchait des gens pour l’aider à s’orienter.  Il aperçut ce qui semblait être un feu, marcha dans sa direction et y trouva la lumière et la voix de Dieu.

Moïse tenait un bâton à la main; Dieu lui demanda quel était ce bâton et à quoi il lui servait (Dieu connaissait évidemment la réponse, mais Il cherchait tout simplement à faire parler Moïse).  Celui-ci répondit : « C’est mon bâton sur lequel je m’appuie et qui me sert à effeuiller (les arbres) pour mes moutons.  Et j’en fais aussi d’autres usages. » (Coran 20:18)  Moïse savait bien que son bâton n’avait rien de particulier.  Mais Dieu lui demanda de le jeter au sol.  Et quand Moïse s’exécuta, son bâton se mit à ramper et à s’agiter : il venait d’être transformé en serpent.

Apeuré, Moïse tourna les talons et se mit à courir.  Sa réaction était normale, mais Dieu voulait retirer ce genre de peur du cœur de Moïse.  Il était sur le point d’entreprendre une mission très difficile et il était important qu’il le fasse avec une confiance inébranlable en Dieu et avec la certitude que son Seigneur allait le protéger à chaque instant. « Jette ton bâton par terre. »  Mais quand il vit son bâton se tordre comme un serpent, il se tourna aussitôt [pour s’enfuir précipitamment], (mais la voix lui dit) : « Ô Moïse!  Approche, et ne crains rien!  Tu es du nombre de ceux qui sont en sécurité. » (Coran 28:31) Dieu dit ensuite à Moïse de mettre sa main dans son manteau et de l’en ressortir; Il lui révéla ainsi un autre signe de Sa magnificence et de Son omnipotence. « Plonge ta main dans l’ouverture de ta tunique; elle en ressortira d’une blancheur éclatante, mais sans aucun mal.  Et serre ton bras contre toi pour dissiper ta peur.  Voilà donc deux preuves de ton Seigneur pour Pharaon et ses notables.  Ce sont vraiment des transgresseurs. » (Coran 28:32)

La mission de Moïse

Au cours d’une nuit, près du Mont Tour, Dieu conféra à Moïse sa mission prophétique.  Et Son premier ordre à Moïse fut d’aller voir Pharaon :  « Rends-toi auprès de Pharaon, car il a transgressé toutes les limites. » (Coran 20:24) Moïse avait fui l’Égypte car il craignait pour sa vie.  Puis, il avait passé dix ans dans un pays qui n’était pas sous la juridiction de Pharaon.  Maintenant, Dieu lui ordonnait d’aller affronter sa plus grande peur, de se rendre devant Pharaon, devant celui qui, Moïse en était sûr, allait le faire exécuter.  Moïse ressentit à nouveau, tout au fond de lui, la peur qui ne l’avait pas quitté durant son long voyage de fuite à travers le désert.  Il répondit à Dieu : « Seigneur, dit Moïse, j’ai tué un des leurs et je crains qu’ils ne me tuent. » (Coran 28:33) Moïse avait peur, mais il savait également que Dieu était parfaitement capable de le soutenir et de le protéger au cours de cette mission qui pouvait paraître, à prime abord, quasi impossible.  Moïse pria Dieu, il L’implora de lui donner la force de passer au travers de cette épreuve et de la lui faciliter.  Il demanda à Dieu de lui ouvrir le cœur et de lui accorder une belle éloquence et une grande confiance en lui-même.  Il demanda également à être accompagné d’une personne fiable, son propre frère, Aaron, prophète comme lui.

Moïse souhaitait que son frère l’accompagne dans cette mission risquée visant à confronter Pharaon parce que Aaron était fort et digne de confiance et surtout, parce qu’il était articulé et convaincant, dans son discours.  Quand une personne se tient debout, avec son frère, et qu’ils sont unis par les mêmes convictions, par la même adoration de Dieu et par la vertu, ils sont inattaquables, même devant l’ennemi le plus redoutable. Ibn Kathir rapporte que Moïse et Aaron se rendirent ensemble chez Pharaon et lui transmirent le message de Dieu.  Moïse parla de Dieu à Pharaon, de Sa miséricorde et de Son Paradis, et de l’obligation, pour l’homme, de n’adorer que Dieu, de manière exclusive.

L’arrogance et le mépris de Pharaon 

Le Coran nous rapporte plusieurs échanges entre Moïse et Pharaon.  L’un des plus détaillés se trouve dans la sourate 26, intitulée « Les poètes ».  Moïse s’adresse poliment à Pharaon, il lui parle de Dieu, de Sa miséricorde et de Son Paradis, mais Pharaon réagit avec mépris et arrogance.  Il rappelle à Moïse son crime passé et lui demande de se montrer reconnaissant d’avoir été élevé au palais, dans le luxe et l’abondance. Pharaon commença par se moquer de Moïse, pour ensuite lui reprocher de se montrer ingrat et finalement le menacer.  À cette époque, en Égypte, de nombreuses personnes pratiquaient la magie.  Il existait même des écoles où l’on enseignait la magie et l’illusion.  Pharaon fit donc une déduction erronée : il croyait que les signes que Moïse lui montrait, par la permission de Dieu, étaient en fait de la magie.
Quand Moïse jeta son bâton et que celui-ci se transforma en un serpent rampant au sol et lorsqu’il retira sa main de son vêtement et qu’elle se mit à briller, Pharaon en conclut que Moïse était versé dans la magie.  Ibn Kathir rapporte que Pharaon garda Moïse et Aaron captifs pendant qu’il envoyait chercher les meilleurs magiciens d’Égypte.  Il promit à ces derniers prestige et richesse en échange de leurs illusions.  

Moïse et les magiciens 

C’est alors qu’une sorte de compétition fut organisée entre Moïse et les magiciens. Pharaon avait confiance en ses magiciens, convaincu qu’ils étaient imbattables.  Il utilisait depuis longtemps leurs services pour influencer le cœur et l’esprit des gens du peuple et de son entourage; leurs trucs et leurs illusions l’aidaient à garder ses sujets sous sa domination.  On laissa à Moïse le loisir de choisir le jour de la compétition et il choisit un jour de fête nationale.  Il savait que les rues seraient alors pleines de gens, qui pourraient constater, de leurs propres yeux, le pouvoir et la toute-puissance de Dieu. Moïse demanda aux magiciens de s’exécuter les premiers.  Il a été rapporté qu’il y avait près de 70 magiciens attendant leur tour.  Les magiciens jetèrent leurs bâtons et leurs cordes au nom de Pharaon et, sur le sol, se mirent à grouiller et à ramper des dizaines de serpents.  La foule écarquilla les yeux de stupeur.  Moïse dut ressentir de la crainte, mais il avait confiance en Dieu et en Sa protection.  Dieu apporta la tranquillité dans son cœur et ordonna à Moïse de jeter son bâton.

Par la permission de Dieu, le bâton de Moïse se transforma en un gigantesque serpent qui avala prestement tous les autres serpents qui rampaient au sol.  La foule se leva comme un seul homme, acclamant Moïse.  Les magiciens demeurèrent bouche bée; ils étaient très versés dans leur art, mais ils savaient bien que leurs serpents n’étaient que des illusions.  Ils comprirent vite que le serpent de Moïse était, lui, bien réel.  C’est alors qu’ils tombèrent prosternés, attestant de leur croyance en Dieu, le Seigneur de Moïse et d’Aaron.

Ce jour-là, ces magiciens s’étaient levés en tant que mécréants corrompus, que seuls l’argent et la reconnaissance intéressaient.  Et, en l’espace de quelques heures à peine, ils étaient devenus croyants et s’étaient repentis, ayant reconnu la vérité, ayant vu de leurs propres yeux les signes de l’omnipotence de Dieu.  Dieu est le Tout-Miséricordieux et Il pardonne à quiconque se tourne vers Lui sincèrement repentant. Moïse et Aaron quittèrent les lieux.  Les magiciens furent condamnés à mort, leurs corps exposés aux passants afin de servir de leçon.  Pharaon retourna à son palais avec, au cœur, une rage grandissante. 

La crainte de Pharaon 

Pharaon craignait que son royaume ne soit sur le point de s’effondrer et il était entouré de flagorneurs et de parasites qui le poussaient à démontrer davantage de tyrannie. Les agents de Pharaon se mirent à faire circuler toutes sortes de rumeurs.  Ils racontèrent que Moïse s’était entendu avec les magiciens pour que ceux-ci le laissent gagner.  Puis, à cause de leur association avec Moïse, les enfants d’Israël devinrent les boucs émissaires.  Ils vinrent se plaindre à Moïse des mauvais traitements qu’ils avaient subi par le passé et de ceux qu’ils subissaient à nouveau à cause de lui. Pharaon ordonna encore plus de meurtres, de pillages et de viols.  Il fit emprisonner quiconque parlait contre l’oppression et Moïse, malgré lui, demeurait impuissant.  Comme il ne pouvait interférer, il conseilla à son peuple de se montrer patient.  Tandis qu’il était confronté aux divers complots de Pharaon, son peuple se retournait petit à petit contre lui et l’un de ses membres était de connivence avec des personnes influentes du gouvernement égyptien.

Korah faisait partie des enfants d’Israël.  Il jouissait de biens en abondance et d’un statut élevé, au sein de la société, tandis que la majorité des gens, autour de lui, étaient pauvres.  Il n’éprouvait aucune gratitude, envers Dieu, pour les bienfaits qu’Il lui avait accordés et regardait les pauvres avec mépris.  Lorsque Moïse lui rappela qu’il était de son devoir, en tant que croyant, de payer la taxe devant être redistribuée aux pauvres, il refusa de donner quoi que ce soit et raconta que Moïse avait inventé cette taxe dans le but de s’enrichir.  La colère de Dieu s’abattit sur Korah; la terre s’entrouvrit et avala l’homme, qui disparut sans laisser de traces, comme s’il n’avait jamais existé.

Pharaon convoqua Moïse au palais.  Ibn Kathir rapporte que Pharaon souhaitait le faire mettre à mort et qu’il avait l’approbation de tous ses ministres, à l’exception d’un seul.  Cet homme, qui faisait partie de la famille de Pharaon, était un croyant, mais avait gardé pour lui sa croyance en l’unicité de Dieu. Ce croyant s’exprima de manière fort éloquente; il mit en garde le peuple contre un désastre semblable à ceux qui avaient affligé d’autres peuples avant eux.  Il leur rappela que Dieu avait envoyé Moïse avec des signes évidents, mais ses paroles tombèrent dans l’oreille de sourds.  Pharaon et plusieurs de ses ministres menacèrent de le faire tuer, mais Dieu le protégea contre eux.

Les dix fléaux d’Egypte

Dieu ordonna à Moïse d’avertir Pharaon que lui et son peuple allaient subir un sévère châtiment si les enfants d’Israël n’étaient pas libérés; que si la torture, l’oppression et le harcèlement ne cessaient pas, la colère de Dieu descendrait sur eux.  Pour toute réponse, Pharaon ordonna un grand rassemblement réunissant les Égyptiens et les enfants d’Israël.  Devant eux, il leur dit qu’il était leur Seigneur et que Moïse n’était rien d’autre qu’un esclave sans pouvoir aucun.  Les gens décidèrent en majorité de croire et d’obéir à Pharaon.  C’est alors que les signes de la colère de Dieu commencèrent à se manifester.

L’Égypte fut d’abord affligée d’une grave sécheresse.  Même les vallées du Nil, toujours vertes et luxuriantes, se mirent à se dessécher.  Il n’y eut aucune récolte et le peuple s’en ressentit, mais Pharaon demeura arrogant.  Dieu leur envoya alors un énorme déluge, qui dévasta le pays.  Les gens, y compris les ministres de Pharaon, firent appel à Moïse.

La terre se calma et les champs furent à nouveau cultivables, mais les enfants d’Israël demeuraient toujours opprimés.  Dieu envoya alors sur l’Égypte des nuées de sauterelles qui dévorèrent tous les champs prêts à être récoltés.  De nouveau, des gens se précipitèrent vers Moïse pour implorer son aide.  Dieu fit disparaître les sauterelles, mais le sort des enfants d’Israël ne changea pas.  Alors Il infesta de poux le peuple égyptien et fit suivre ce châtiment d’une invasion de grenouilles, qui terrorisèrent les gens jusque dans leurs maisons et dans leurs lits.  Chaque fois qu’un châtiment de Dieu s’abattait sur eux, les gens imploraient Moïse de demander de l’aide à son Seigneur.  Chaque fois, ils promirent de libérer les enfants d’Israël et chaque fois, ils manquèrent à leur promesse.

Puis, le dernier signe de la colère de Dieu apparut : l’eau du Nil se transforma en sang.  Pour les enfants d’Israël, elle demeura pure et claire, mais pour tous les autres, elle apparaissait comme du sang rouge et épais.  Mais même après cette série de fléaux, les enfants d’Israël étaient toujours aussi opprimés.

Moïse sépare la mer en deux

Pharaon, de même que la majorité du peuple d’Égypte, s’obstinait à nier l’évidence et à ne pas croire à ces fléaux comme à des signes de la colère de Dieu.  Plus d’une fois, ils firent appel à Moïse, puis firent des promesses qu’ils ne tinrent pas.  Dieu retira alors Sa miséricorde et ordonna à Moïse de guider son peuple hors d’Égypte. 

Les espions de Pharaon surent immédiatement que quelque chose de significatif se préparait et Pharaon convoqua en réunion ses plus proches conseillers.  Ils décidèrent de lancer toutes leurs troupes armées à la poursuite des enfants d’Israël.  Rassembler l’armée prit toute la nuit et les troupes ne quittèrent la ville qu’à l’aube. L’armée de Pharaon s’avança dans le désert.  En un rien de temps, les enfants d’Israël, regardant au loin, arrivèrent à distinguer la poussière que soulevait l’armée sur son passage.  Presque au même moment, ceux qui se trouvaient à la tête du groupe atteignaient le rivage de la Mer Rouge.

Les enfants d’Israël se trouvèrent pris au piège.  Devant eux, la Mer Rouge; derrière, l’armée de Pharaon.  La peur et la panique les gagna et ils se tournèrent vers Moïse.  Celui-ci fermait le groupe, à l’arrière, et voyait bien l’armée se rapprocher de plus en plus.  Il se fraya un chemin à travers les gens, jusqu’au bord de la mer.  Ce faisant, il tenta de les rassurer en leur rappelant de garder la foi et d’avoir confiance en Dieu et il les assura que Dieu ne les laisserait pas tomber.

Moïse, debout sur la rive de la Mer Morte, regarda vers l’horizon.  Ibn Kathir rapporte que Josué se tourna vers Moïse et dit : « Devant nous se trouve une barrière infranchissable, la mer, et derrière nous, l’ennemi.  Il ne fait aucun doute que nous ne pourrons éviter la mort! »  Mais Moïse ne paniqua point : il se tint debout, en silence, et attendit un signe de Dieu, car il savait que Dieu ne manquait jamais à Sa promesse et qu’Il ne manquerait pas à celle qu’Il avait faite de libérer les enfants d’Israël.

À cet instant, alors que la panique s’emparait pour de bon des enfants d’Israël, Dieu dit à Moïse de frapper la mer avec son bâton.  Moïse s’exécuta immédiatement.  Un vent violent se mit à souffler, l’eau de la mer se mit à tourbillonner et, tout à coup, elle se sépara, créant un chemin entre deux murs d’eau.  Et le fond de la mer s’assécha suffisamment pour que les gens puissent y marcher sans crainte.

Moïse guida les gens à travers le corridor qui scindait la mer en deux.  Il attendit que la dernière personne se soit engagée dans le passage pour se retourner et voir l’armée de plus en plus proche.  Il s’engagea à son tour.  Comme le peloton de tête atteignait la rive opposée, la peur s’empara à nouveau des enfants d’Israël, qui implorèrent Moïse de refermer le passage.  Mais Moïse refusa : Dieu était manifestement en train de mettre Son plan à exécution et il savait que son peuple serait sauvé, même si l’armée de Pharaon les suivait dans le passage pratiqué dans la mer.

L’obstination et la mort de Pharaon 

Ibn Kathir décrit ainsi la mort de Pharaon : « Le rideau tomba sur la tyrannie de Pharaon et les vagues rejetèrent son corps sur la rive occidentale de la mer.  Les Égyptiens le virent et comprirent aussitôt que le dieu qu’ils avaient adoré et auquel ils avaient obéi n’avait été, en fait, qu’un être humain incapable d’éloigner la mort de sa propre personne. »  Quand Pharaon détenait le pouvoir, la richesse, la santé et la force, il refusait de reconnaître l’existence de Dieu; mais quand il vit la mort tout près de lui, il cria et supplia Dieu, le cœur et l’âme remplis de terreur.  Si l’homme se souvient de Dieu dans les moments de tranquillité de sa vie, Dieu se souviendra de lui en temps de détresse. 

Des décennies d’oppression avaient marqué de façon indélébile les enfants d’Israël.  Des années d’humiliation et de peur constante en avaient fait des êtres ignorants et obstinés.  La plupart avaient été privés de confort matériel toute leur vie durant et n’aspiraient qu’à un peu plus d’aise.  Les enfants d’Israël croyaient en Dieu; ils venaient tout juste de voir, de leurs propres yeux, l’un des plus extraordinaires miracles, l’un des plus grands signes de la puissance de Dieu.  Et pourtant, malgré tout cela, leur cœur convoitait une idole qu’ils avaient vue lors de leur fuite d’Égypte.

À suivre…!

Ndeye Fatou Touré

Mercredi 12 Avril 2023 - 10:42


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter