La Lidho salue les mesures prises en Côte d'Ivoire : création d'une Commission dialogue, vérité et réconciliation de la police militaire (pour traquer les écarts de conduite au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire), et mise en place d'une Commission nationale d’enquête sur les violations des droits de l’homme pendant la crise post-électorale.
Mais la Ligue ivoirienne constate que la volonté de normaliser le fonctionnement socio-politique du pays est parfois biaisée. Comme par exemple pour le dialogue républicain avec l’opposition, dans lequel l’attitude du gouvernement envers le Front populaire ivoirien de l'ex-président Laurent Gbagbo semble floue, selon le président de la Lidho, René Légré Hokou. « Il faut se parler, il ne s'agit pas de faire la politique de l'autruche, dénonce-t-il. Il faut parler avec ceux qui constituent une alternance au pouvoir, qui ont dirigé, et à qui on reproche des choses. »
Les autorités ivoiriennes proclament aussi régulièrement leur volonté de lutter contre l’impunité. La Lidho doute de la sincérité du gouvernement. Mais René Légré Hokou garde espoir : « Ce serait un signal fort qu'aujourd'hui, on arrive à l'inculpation de quelqu'un qui soit proche par exemple du président de la République, parce que des soupçons graves pèseraient sur lui. Si on le fait, cela aidera [à parvenir] à la réconciliation. »
La Lidho a formulé plusieurs recommandations aux différents acteurs de la société ivoirienne afin d’améliorer la situation des droits de l’homme. Une situation qui « reste préoccupante », selon le chef de la Misssion des Nations unies en Côte d’Ivoire.
Source: RFI
Mais la Ligue ivoirienne constate que la volonté de normaliser le fonctionnement socio-politique du pays est parfois biaisée. Comme par exemple pour le dialogue républicain avec l’opposition, dans lequel l’attitude du gouvernement envers le Front populaire ivoirien de l'ex-président Laurent Gbagbo semble floue, selon le président de la Lidho, René Légré Hokou. « Il faut se parler, il ne s'agit pas de faire la politique de l'autruche, dénonce-t-il. Il faut parler avec ceux qui constituent une alternance au pouvoir, qui ont dirigé, et à qui on reproche des choses. »
Les autorités ivoiriennes proclament aussi régulièrement leur volonté de lutter contre l’impunité. La Lidho doute de la sincérité du gouvernement. Mais René Légré Hokou garde espoir : « Ce serait un signal fort qu'aujourd'hui, on arrive à l'inculpation de quelqu'un qui soit proche par exemple du président de la République, parce que des soupçons graves pèseraient sur lui. Si on le fait, cela aidera [à parvenir] à la réconciliation. »
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