Nicolas Ndiaye, secrétaire général de la Ligue Démocratique (LD), a donné son avis sur la reddition des comptes. Alors qu'il affirme soutenir le principe de transparence dans la gestion des fonds publics, le député dénonce ce qu'il perçoit comme un "règlement de compte" politique dans les récentes affaires judiciaires, notamment celle impliquant Farba Ngom.
Nicolas Ndiaye a été catégorique sur la nécessité pour les gestionnaires de fonds publics de rendre des comptes. « La démarche, d'abord par principe, nous sommes pour la reddition des comptes. C'est un élément important. Quand on te confie l'argent public, il faut rendre compte et si tu ne rends pas compte, ou si tu rends compte et qu'on voit que les choses ne se sont pas passées normalement qu’on t’amène en justice », a-t-il déclaré à l’émission Jury du dimanche, sur Iradio de ce 03 avril.
Cependant, il voit une toute autre réalité dans les événements actuels. « Nous, quand nous serons au pouvoir, nous allons faire la reddition des comptes. Mais, ici ce qui se passe ce n’est pas la reddition des comptes. C'est un règlement de compte », a-t-î regretté
Le député a pris l'exemple de l'incarcération de Farba Ngom. Selon Nicolas Ndiaye, Farba Ngom n'a jamais directement géré d'argent public, et son emprisonnement en première instance est illogique.
« Je prends le cas, par exemple de Farba Ngom. Il n’a jamais géré de l'argent public. Ça veut donc dire que, s'il a fait des choses illicites, anormales, mais ce n’est pas lui qui doit aller d'abord en prison. C’est d'autres qui doivent aller d'abord en prison. Ceux qui ont géré de l'argent public, ceux qui ont sorti l'argent public pour le remettre à Farba Ngom de manière indue. Moi, je ne sais pas par quelle alchimie on met Farba Ngom en prison en premier lieu. Ça m'étonne », a-t-il fustigé lors de l'émission "Jury du Dimanche" (JDD).
Il a poursuivi en soulevant la question des personnes qui auraient versé ces fonds : « Qui a versé ces fonds à Tahirou Sarr et à Farba Ngom ? Ça doit être des employés du trésor ou des employés des agents des impôts et domaines. Mais, s'il y a à mettre en prison, c'est eux qui doivent aller d'abord en prison ».
Pour Nicolas Ndiaye, l'incarcération de Farba Ngom, de même que celles de "Lat Diop" et de Tahirou Sarr, serait une "commande politique", une interprétation renforcée par les déclarations passées d'Ousmane Sonko à Matam concernant Farba Ngom.
Le député va jusqu'à suggérer un "réflexe corporatiste" au sein de l'administration, critiquant le fait que les agents du trésor ou des impôts et domaines qui auraient remis ces sommes n'aient pas été incarcérés en premier.
« On dirait qu'il y a un réflexe corporatiste, c'est-à-dire les agents du trésor, les agents des impôts et domaines qui ont remis ces sommes, on ne les a pas mis en prison, alors qu’ils devaient être les premiers. Ça veut dire que cette reddition des comptes est manifestement un règlement de compte et c'est comme s'il y avait un sabotage de la reddition des comptes », a-t-il conclu, jetant une ombre sur la crédibilité des poursuites actuelles.
Nicolas Ndiaye a été catégorique sur la nécessité pour les gestionnaires de fonds publics de rendre des comptes. « La démarche, d'abord par principe, nous sommes pour la reddition des comptes. C'est un élément important. Quand on te confie l'argent public, il faut rendre compte et si tu ne rends pas compte, ou si tu rends compte et qu'on voit que les choses ne se sont pas passées normalement qu’on t’amène en justice », a-t-il déclaré à l’émission Jury du dimanche, sur Iradio de ce 03 avril.
Cependant, il voit une toute autre réalité dans les événements actuels. « Nous, quand nous serons au pouvoir, nous allons faire la reddition des comptes. Mais, ici ce qui se passe ce n’est pas la reddition des comptes. C'est un règlement de compte », a-t-î regretté
Le député a pris l'exemple de l'incarcération de Farba Ngom. Selon Nicolas Ndiaye, Farba Ngom n'a jamais directement géré d'argent public, et son emprisonnement en première instance est illogique.
« Je prends le cas, par exemple de Farba Ngom. Il n’a jamais géré de l'argent public. Ça veut donc dire que, s'il a fait des choses illicites, anormales, mais ce n’est pas lui qui doit aller d'abord en prison. C’est d'autres qui doivent aller d'abord en prison. Ceux qui ont géré de l'argent public, ceux qui ont sorti l'argent public pour le remettre à Farba Ngom de manière indue. Moi, je ne sais pas par quelle alchimie on met Farba Ngom en prison en premier lieu. Ça m'étonne », a-t-il fustigé lors de l'émission "Jury du Dimanche" (JDD).
Il a poursuivi en soulevant la question des personnes qui auraient versé ces fonds : « Qui a versé ces fonds à Tahirou Sarr et à Farba Ngom ? Ça doit être des employés du trésor ou des employés des agents des impôts et domaines. Mais, s'il y a à mettre en prison, c'est eux qui doivent aller d'abord en prison ».
Pour Nicolas Ndiaye, l'incarcération de Farba Ngom, de même que celles de "Lat Diop" et de Tahirou Sarr, serait une "commande politique", une interprétation renforcée par les déclarations passées d'Ousmane Sonko à Matam concernant Farba Ngom.
Le député va jusqu'à suggérer un "réflexe corporatiste" au sein de l'administration, critiquant le fait que les agents du trésor ou des impôts et domaines qui auraient remis ces sommes n'aient pas été incarcérés en premier.
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