Dans un contexte national où les langues se délient sur la lenteur des procédures judicaires en lien avec la reddition des comptes au Sénégal, le Premier ministre, Ousmane Sonko, est monté au créneau ce vendredi matin. Le chef du gouvernement a appelé la justice à «empresser le pas» pour traiter tous les dossiers en cours dans «un délai raisonnable» et avec «célérité et rigueur», au cours d’une rencontre avec les parlementaires.
Ousmane Sonko a invité la justice à faire « au préalable un travail sérieux», avant toute initiative visant à «arrêter ou accuser» une personne. «Tous les dossiers doivent être traités dans des délais raisonnables et l’instruction doit se dérouler comme le prévoit la loi», a dit le Premier ministre, assurant que le gouvernement actuel n’est «pas dans les règlements de compte».
Même s’il accorde le bénéfice du doute à «ceux qui ont des connaissances en droit et qui disent que le temps de la justice ne peut pas être le temps des hommes», le président du parti Pastef (pouvoir) a invité les autorités judiciaires à «soit juger, soit libérer» les personnes qui ont été emprisonnées.
Avant cette séance de «Questions-Réponses», Sonko avait vivement critiqué la justice, estimant qu’il était «temps de faire un nettoyage » dans une institution au sein de laquelle certains ne disent pas le droit.
De son coté, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Cheick Ba, avait appelé le gouvernement à offrir plus de moyens à sa corporation, en révélant entre autres que les magistrats sénégalais ne sont pas dans des conditions idoines de travail (546 magistrats pour 18 millions d’habitants).
Ousmane Sonko a invité la justice à faire « au préalable un travail sérieux», avant toute initiative visant à «arrêter ou accuser» une personne. «Tous les dossiers doivent être traités dans des délais raisonnables et l’instruction doit se dérouler comme le prévoit la loi», a dit le Premier ministre, assurant que le gouvernement actuel n’est «pas dans les règlements de compte».
Même s’il accorde le bénéfice du doute à «ceux qui ont des connaissances en droit et qui disent que le temps de la justice ne peut pas être le temps des hommes», le président du parti Pastef (pouvoir) a invité les autorités judiciaires à «soit juger, soit libérer» les personnes qui ont été emprisonnées.
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