La société civile sénégalaise a organisé ce jeudi un atelier de sensibilisation à destination des professionnels des médias autour des nouvelles réformes de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et des engagements du pays dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO). Un rendez-vous, à un moment charnière pour le Sénégal, confronté à des défis majeurs dans la mise en œuvre de ses engagements en matière de transparence et de gouvernance.
L’atelier a permis d’échanger sur les nouveaux textes régissant l’OFNAC, mais aussi de faire le point sur les progrès et les retards dans l’application du deuxième plan d’action national du PGO, couvrant la période 2023-2025. Alfred Nkuru Bulakali, directeur régional, Article 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest y a livré une analyse sans concession de la situation actuelle.
« Disons qu’il y a eu beaucoup de défis dans la mise en œuvre du premier plan d’action nationale qui a couru de 2021 à 2023. Cela dit, la volonté politique du Sénégal par rapport au gouvernement ouvert, elle est réelle », a-t-il affirmé d’entrée.
Malgré les déclarations d’intention répétées du gouvernement, la note du Sénégal reste faible au niveau du mécanisme d’évaluation indépendant du PGO. Le pays est pourtant engagé sur quatre axes prioritaires : l’accès à l’information, la transparence dans la pêche, la réforme de l’organe anti-corruption et la budgétisation participative.
Premier engagement : la loi sur l’accès à l’information. La société civile appelle à son adoption dès la prochaine session parlementaire. « C’est une question cruciale sur l’agenda politique du gouvernement. Que ce soit le président, le Premier ministre ou d'autres institutions, la volonté est là », martèle-t-il. Si cette loi voit le jour avant décembre, elle pourrait fortement améliorer la notation du Sénégal.
Deuxième engagement : l’adhésion à l’Initiative pour la transparence dans les pêches (FiTI). Un pas important a été franchi avec la publication de la liste des navires de pêche. Mais selon ARTICLE 19, « il faut maintenant transformer cette volonté en action concrète en enclenchant formellement le processus d’adhésion ».
Troisième engagement : le renforcement des pouvoirs de l’OFNAC. Une loi adoptée en février 2024 constitue un premier jalon. Toutefois, l’absence de décrets d’application freine encore son efficacité. « Il manque les textes d’application pour que la loi soit pleinement opérationnelle », rappelle le représentant de la société civile.
Quatrième engagement : la budgétisation participative. L’objectif est d’institutionnaliser cette pratique et de garantir la régularité des rapports semestriels sur la transparence budgétaire. Des avancées sont attendues pour crédibiliser cet engagement d’ici la fin de l’année.
La société civile mise désormais sur une dynamique plus soutenue d’ici “décembre” pour permettre au Sénégal d’améliorer positivement sa position dans le classement PGO. Mais pour cela, il faudra non seulement maintenir la volonté politique, mais surtout accélérer la cadence des réformes.
L’atelier a permis d’échanger sur les nouveaux textes régissant l’OFNAC, mais aussi de faire le point sur les progrès et les retards dans l’application du deuxième plan d’action national du PGO, couvrant la période 2023-2025. Alfred Nkuru Bulakali, directeur régional, Article 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest y a livré une analyse sans concession de la situation actuelle.
« Disons qu’il y a eu beaucoup de défis dans la mise en œuvre du premier plan d’action nationale qui a couru de 2021 à 2023. Cela dit, la volonté politique du Sénégal par rapport au gouvernement ouvert, elle est réelle », a-t-il affirmé d’entrée.
Malgré les déclarations d’intention répétées du gouvernement, la note du Sénégal reste faible au niveau du mécanisme d’évaluation indépendant du PGO. Le pays est pourtant engagé sur quatre axes prioritaires : l’accès à l’information, la transparence dans la pêche, la réforme de l’organe anti-corruption et la budgétisation participative.
Premier engagement : la loi sur l’accès à l’information. La société civile appelle à son adoption dès la prochaine session parlementaire. « C’est une question cruciale sur l’agenda politique du gouvernement. Que ce soit le président, le Premier ministre ou d'autres institutions, la volonté est là », martèle-t-il. Si cette loi voit le jour avant décembre, elle pourrait fortement améliorer la notation du Sénégal.
Deuxième engagement : l’adhésion à l’Initiative pour la transparence dans les pêches (FiTI). Un pas important a été franchi avec la publication de la liste des navires de pêche. Mais selon ARTICLE 19, « il faut maintenant transformer cette volonté en action concrète en enclenchant formellement le processus d’adhésion ».
Troisième engagement : le renforcement des pouvoirs de l’OFNAC. Une loi adoptée en février 2024 constitue un premier jalon. Toutefois, l’absence de décrets d’application freine encore son efficacité. « Il manque les textes d’application pour que la loi soit pleinement opérationnelle », rappelle le représentant de la société civile.
Quatrième engagement : la budgétisation participative. L’objectif est d’institutionnaliser cette pratique et de garantir la régularité des rapports semestriels sur la transparence budgétaire. Des avancées sont attendues pour crédibiliser cet engagement d’ici la fin de l’année.
La société civile mise désormais sur une dynamique plus soutenue d’ici “décembre” pour permettre au Sénégal d’améliorer positivement sa position dans le classement PGO. Mais pour cela, il faudra non seulement maintenir la volonté politique, mais surtout accélérer la cadence des réformes.
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