Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Réduction et durée du Mandat présidentiel: la COS M23 exige la publication de la date du Référendum



Réduction et durée du Mandat présidentiel: la COS M23 exige la publication de la date du Référendum
La Commission «Orientations et Stratégies» M23 «crie gare et avise l’opinion sénégalaise, les foyers sociaux et l’opinion internationale du réel danger en termes de conflits et de risques de troubles qui guette notre pays, suscité par les velléités de forfaiture, des actes de  violation et confiscation de libertés, dont le régime en place fait montre, au point de pousser certaines franges résistantes jusqu’à leur dernier retranchement ». En attendant «une conférence de presse pour s’épancher sur ces différents points chauds de l’actualité nationale», Abdourahmane Sow et Cie  interpellent «le Président de la République et ses collaborateurs, sur leurs responsabilités plus qu’avérées, si toutefois leur calendrier politicien venait à faire face à la résistance populaire, celle-ci pouvant découler sur des situations catastrophiques, regrettables et désastreuses pour le Sénégal, impactant négativement sur le climat social et la démocratie. Une situation déplorable soulevée par des arrestations arbitraires de plusieurs membres de l’opposition sénégalaise, et le débat posé par les Réformes institutionnelles et le Référendum».

 S’agissant des Réformes institutionnelles, la COS/M23 signale à «Monsieur Macky Sall et ses collaborateurs que la démarche entreprise est tout à fait aux antipodes d’une vision réellement démocratique, et qu’ils ne peuvent parler de consensus sans concertation avec les franges représentatives. Que pour des décisions aussi importantes, pour de bonnes orientations politiques, devant conduire et décider des politiques publiques, de l’avenir du Sénégal, le Président de la République a l’obligation de mettre en place un cadre de dialogue et de concertation. Ceci, pour une adhésion populaire renforçant les fondements démocratiques et républicains, par des Institutions biens assises avec des contenus en phase avec les aspirations du peuple. Avec regret, nous constatons avec les Sénégalais ces impairs voulus, qui nous avisent sur des intentions d’exclusion  à l’endroit des Sénégalais».
 
Concernant le Référendum sur la réduction et la durée du Mandat présidentiel, en termes claires, «nous rappelons au Président de la République, aux sages du Conseil constitutionnel, au ministre Conseiller juridique du président, que respecter la Constitution du pays, c’est simplement appliquer  ses dispositions, notamment en la matière, l’article 27 de la Constitution qui précise: «La durée du mandat du Président de la République est de sept (7) ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire». Ce qui veut dire autrement qu’en dehors du référendum,  tout autre mode de révision est impossible», décrètent-ils.

 Sous ce rapport, la COS/M23 estime «que du point de vue de la Constitution, seule une loi référendaire est légale pour réviser cette disposition. Et que  par ailleurs, tout autre avis, qu’il soit une vaine spéculation pour semer le doute et le trouble, portée par le ministre Conseiller juridique du Président de la République, monsieur Ismaila Madior Fall, qu’il soit simplement plus informatif que consultatif du Conseil constitutionnel, serait une évidente violation flagrante de la Constitution  sénégalaise ». Sur ce, Abdourahmane Sow et Cie demandent «aux membres du Conseil constitutionnel d’approuver les aspirations du peuple déjà engagées fermement par la prise de parole publique du Président de la République ».
 
«De même, de Monsieur Macky Sall, nous exigeons dans les plus brefs délais, la publication de la date du Référendum, pour que le calendrier républicain puisse être connu des Sénégalais, ainsi que la date de l’Election présidentiel de 2017. Par conséquent, nous avisons l’opinion nationale et internationale, les foyers et franges sociaux du pays, que les Sénégalais n’accepteront aucune confiscation de la souveraineté du peuple, et nous porterons fermement ce combat avec les patriotes, contre l’incurie, la politique politicienne, et la violation des droits et libertés. Que tous les spéculateurs de cette forfaiture sachent qu’ils seront entièrement tenus responsables de toutes les conséquences qui surgiront de leur volonté de bâillonner le peuple et qu’ils seront mis face à leurs responsabilités. Et que logique pour logique, nous dresserons tôt ou tard la même Constitution contre eux, cette fois-ci, pour évoquer le Titre dix, articles 99, 100 et 101. Que macky Sall et ses affidés sachent le Sénégal n’est l’apanage ni d’un  groupe, ni d’un  parti, encore moins d’un chef de parti et que la souveraineté appartient au peuple. Qu’on ne leur acceptera jamais, ce qu’on a combattu avec eux contre le régime d’Abdoulaye Wade », sonne la COS M23.
 
Dans un communiqué parvenu à Pressafrik.com, la structure dénonce «vigoureusement, les actes de violation, de privation et de confiscation de liberté, exercés de manière délibérée par Macky Sall et son régime. Nous pensons que ce dernier gagnerait plus, autant pour lui que pour asseoir une vraie démocratie, à instaurer le dialogue et la concertation, au lieu de remplir nos prisons d’opposants, croyant que c’est la meilleure manière de procéder. Nous exigeons du Président de la République de libérer ces personnes finalement prisonniers politiques de par sa maladresse, et d’appeler au dialogue et à la concertation, pour des points de convergences bénéfiques aux Sénégalais».
 
Pour finir, la COS/M23, appelle «toutes les forces vives à casser les barrières, à se réunir pour les causes nationales. Ceci, pour défendre les intérêts du peuple sénégalais,  éviter et empêcher nos gouvernants de commettre des abus et dérives qui sûrement remettront en cause nos politiques publiques, et nous installeront perpétuellement dans des conflits partisans  et crypto personnels  au détriment des questions de développement et de stabilité sociale». 


Mercredi 6 Janvier 2016 - 13:04


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter