Le procès tant attendu de Fallou Fall, condamné en janvier 2025 à 15 ans de prison pour viol sur sa demi-sœur, a été renvoyé au 25 juin prochain par la chambre criminelle de Dakar. Suite à ce renvoi, la défense a formulé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire, plaidée par Me El Hadj Diouf.
L’avocat a affirmé que « Fallou est soutenu par tout le Sénégal. Il ne peut pas fuir, il respecte la loi, il n’a rien fait. Il viendra répondre à la justice quand on l’appellera. Nous vous demandons de lui accorder la liberté provisoire. »
Mais cette demande a été rejetée par le parquet. Le procureur a souligné qu’« il y a des éléments qui justifient le maintien en détention de l’accusé, dans son propre intérêt ». Il a estimé que la libération de Fallou Fall pourrait nuire à la sérénité des débats : « Quel que soit le soutien dont il bénéficie, cela ne constitue pas une garantie suffisante. Le laisser en liberté serait préjudiciable. »
Le juge a abondé dans ce sens, insistant sur l’importance de la présence de toutes les parties au procès, notamment les témoins dont certains n’auraient pas encore été informés de leur citation. « La comparution des témoins est essentielle pour la manifestation de la vérité », a-t-il déclaré, rappelant que seule la partie civile a été formellement citée à ce jour.
Le procureur a insisté : « Pour faire justice, il est essentiel que tous les acteurs soient présents. Nous sommes en matière criminelle, cela demande clarté et prudence. »
Pour rappel, Fallou Fall a été accusé de viol en 2020 par sa tante Fatim Dieng, sur sa demi-sœur. Le tribunal de Pikine l’a reconnu coupable le 7 janvier 2025, prononçant une peine de 15 ans de réclusion. La procédure suit désormais son cours en appel devant la chambre criminelle.
L’avocat a affirmé que « Fallou est soutenu par tout le Sénégal. Il ne peut pas fuir, il respecte la loi, il n’a rien fait. Il viendra répondre à la justice quand on l’appellera. Nous vous demandons de lui accorder la liberté provisoire. »
Mais cette demande a été rejetée par le parquet. Le procureur a souligné qu’« il y a des éléments qui justifient le maintien en détention de l’accusé, dans son propre intérêt ». Il a estimé que la libération de Fallou Fall pourrait nuire à la sérénité des débats : « Quel que soit le soutien dont il bénéficie, cela ne constitue pas une garantie suffisante. Le laisser en liberté serait préjudiciable. »
Le juge a abondé dans ce sens, insistant sur l’importance de la présence de toutes les parties au procès, notamment les témoins dont certains n’auraient pas encore été informés de leur citation. « La comparution des témoins est essentielle pour la manifestation de la vérité », a-t-il déclaré, rappelant que seule la partie civile a été formellement citée à ce jour.
Le procureur a insisté : « Pour faire justice, il est essentiel que tous les acteurs soient présents. Nous sommes en matière criminelle, cela demande clarté et prudence. »
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