Avocat de Farba Ngom dans l’affaire qui l’oppose à la justice, Me Moussa Bocar Thiam a estimé ce samedi 22 novembre que l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) n’a pas la qualification pour «apprécier l’opportunité, la recevabilité ou le bien-fondé» de sa plainte contre le juge Idrissa Diarra, qu’il accuse «de manquements à l’impartialité, à la loyauté et à la conscience professionnelle».
Dans son communiqué, tout en reconnaissant que «l’institution judiciaire est animée par des femmes et des hommes pétris de qualité, de rigueur et d’humanisme», l’avocat a précisé que l’attitude d’Idrissa Diarra est un cas isolé que l’Inspection générale de l’Administration de la Justice (IGAJ) traitera «dans la limite de ses compétences encadrées» par la loi. «Idrissa Diarra dépeint de manière superfétatoire par l’UMS comme un magistrat irréprochable, maintient en prison un homme agonisant et même la femme du journaliste Madiambal Diagne en chaise roulante et mourante», a-t-il déploré.
Cette intervention de Me Moussa Bocar Thiam intervient dans un contexte où il avait saisi l’Inspection générale de l’Administration de la Justice afin qu’elle diligente une enquête contre le magistrat Idrissa Diarra qui a «fait preuve d’une déloyauté manifeste contraire à la déontologie des magistrats» pour «satisfaire des désirs politiques de l’exécutif».
En réaction à cette plainte, l’Union des magistrats avait dénoncé hier vendredi une « action isolée, dénuée de toute base procédurale et manifestement inspirée par un dessein inavoué », estimant qu’elle vise une « tentative inacceptable de jeter le discrédit sur un magistrat unanimement reconnu pour son sérieux, sa compétence et sa rigueur professionnelle».
L’avocat s’est également offusqué de voir l’UMS le «diffamer», alors qu’elle est restée silencieuse face aux «propos injurieux du sieur Ousmane Sonko lors d’un rassemblement public accusant "les magistrats de saborder le travail du pool judiciaire et financier" et appelant l’État à "nettoyer la justice dont certains s’opposent à sa personne" ».
Me Moussa Bocar Thiam a enfin assuré qu’il saisira «la chambre disciplinaire du Conseil supérieur de la Magistrature et la Cour des droits de l’homme de la CEDEAO pour dénoncer les traitements inhumains et dégradants infligés abusivement à des personnes présumées innocentes».
Dans son communiqué, tout en reconnaissant que «l’institution judiciaire est animée par des femmes et des hommes pétris de qualité, de rigueur et d’humanisme», l’avocat a précisé que l’attitude d’Idrissa Diarra est un cas isolé que l’Inspection générale de l’Administration de la Justice (IGAJ) traitera «dans la limite de ses compétences encadrées» par la loi. «Idrissa Diarra dépeint de manière superfétatoire par l’UMS comme un magistrat irréprochable, maintient en prison un homme agonisant et même la femme du journaliste Madiambal Diagne en chaise roulante et mourante», a-t-il déploré.
Cette intervention de Me Moussa Bocar Thiam intervient dans un contexte où il avait saisi l’Inspection générale de l’Administration de la Justice afin qu’elle diligente une enquête contre le magistrat Idrissa Diarra qui a «fait preuve d’une déloyauté manifeste contraire à la déontologie des magistrats» pour «satisfaire des désirs politiques de l’exécutif».
En réaction à cette plainte, l’Union des magistrats avait dénoncé hier vendredi une « action isolée, dénuée de toute base procédurale et manifestement inspirée par un dessein inavoué », estimant qu’elle vise une « tentative inacceptable de jeter le discrédit sur un magistrat unanimement reconnu pour son sérieux, sa compétence et sa rigueur professionnelle».
L’avocat s’est également offusqué de voir l’UMS le «diffamer», alors qu’elle est restée silencieuse face aux «propos injurieux du sieur Ousmane Sonko lors d’un rassemblement public accusant "les magistrats de saborder le travail du pool judiciaire et financier" et appelant l’État à "nettoyer la justice dont certains s’opposent à sa personne" ».
Me Moussa Bocar Thiam a enfin assuré qu’il saisira «la chambre disciplinaire du Conseil supérieur de la Magistrature et la Cour des droits de l’homme de la CEDEAO pour dénoncer les traitements inhumains et dégradants infligés abusivement à des personnes présumées innocentes».
Autres articles
-
Sonko s'attaque au système judiciaire : "nous avons besoin de magistrats sérieux, pas des comploteurs"
-
Ousmane Sonko met fin aux spéculations sur son éligibilité : « Rien ne peut m’empêcher d’être candidat »
-
Fonds alloués aux victimes de 2021-2024 : seulement 1,8 milliard débloqué, Maimouna Dièye s’explique sur les retards
-
Bénin : Patrice Talon assure avoir "nettoyé les dernières poches de résistance des mutins"
-
Tentative de coup d’Etat au Bénin : la CEDEAO "a ordonné le déploiement immédiat d'éléments de la Force en attente"




Sonko s'attaque au système judiciaire : "nous avons besoin de magistrats sérieux, pas des comploteurs"


