Les médias internationaux restent très virulents contre Macky Sall. Ce dernier depuis son report de la présidentielle est vilipendé de partout. Le Monde diplomatique, jeune Afrique sont tous entrés dans la danse. Le Monde dans un vitriol a lourdement chargé le président Macky Sall. Qui, d’après le journal de l’Hexagone, s’adonne à un jeu dangereux. Toujours dans son éditorial Le Monde a fait un rappel concernant le doute longtemps entretenu sur son troisième mandat. « M. Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, s’était déjà signalé par un comportement alarmant lorsqu’il avait laissé longuement planer le doute sur son intention de briguer un troisième mandat au mépris de la Constitution » a fait remarquer le quotidien français.
Faisant dans l’humour, Jeune Afrique parle ainsi du Sénégal dans son éditorial du jour : « revoici donc le pays de la Téranga plongé dans une nouvelle crise et dans l’incertitude, en cause une multitude de ratés, d’approximation et des décisions pris en dépit du bon sens des règles du jeu plausibles et guerres cohérentes. Un processus de validation des candidatures aux allures du parcours du combattant, notamment le système de parrainages et des comportements irresponsables «
Ainsi, ajoute le journal panafricain, « les apprentis sorciers que sont les politiciens du pays de tout bord confondu prennent visiblement un malin plaisir à jouer avec le feu.
En outre, Francis Laloupo, spécialiste de la géopolitique de l’Afrique et des conflits a, dans une interview parue dans Le Monde, réagi au report de l’élection présidentielle par le chef de l’Etat sénégalais et à l’affaiblissement de la démocratie en Afrique de l’Ouest. Sans ambages monsieur Laloupo, regrette le chercheur associé à l’IRIS, « ce qui est évident à travers cette décision, c’est que depuis l’indépendance puis l’instauration du multipartisme intégral au Sénégal, Macky Sall vient provoquer une fracture dans l’ordre institutionnel du pays en instaurant un état d’exception dont on ne connaît pas aujourd’hui l’issue ».
En définitive, constate amèrement le chercheur Laloupo, « c’est une tache sombre dans l’histoire du pays et un mauvais coup porté à l’Afrique de l’Ouest où le Sénégal apparaissait encore il y a quelques jours comme un des îlots où la démocratie était quelque peu sauvegardée. Aujourd’hui, on peut considérer qu’il s’agit d’un coup d’Etat institutionnel perpétré avec la complicité d’une partie de la classe politique ».
Faisant dans l’humour, Jeune Afrique parle ainsi du Sénégal dans son éditorial du jour : « revoici donc le pays de la Téranga plongé dans une nouvelle crise et dans l’incertitude, en cause une multitude de ratés, d’approximation et des décisions pris en dépit du bon sens des règles du jeu plausibles et guerres cohérentes. Un processus de validation des candidatures aux allures du parcours du combattant, notamment le système de parrainages et des comportements irresponsables «
Ainsi, ajoute le journal panafricain, « les apprentis sorciers que sont les politiciens du pays de tout bord confondu prennent visiblement un malin plaisir à jouer avec le feu.
En outre, Francis Laloupo, spécialiste de la géopolitique de l’Afrique et des conflits a, dans une interview parue dans Le Monde, réagi au report de l’élection présidentielle par le chef de l’Etat sénégalais et à l’affaiblissement de la démocratie en Afrique de l’Ouest. Sans ambages monsieur Laloupo, regrette le chercheur associé à l’IRIS, « ce qui est évident à travers cette décision, c’est que depuis l’indépendance puis l’instauration du multipartisme intégral au Sénégal, Macky Sall vient provoquer une fracture dans l’ordre institutionnel du pays en instaurant un état d’exception dont on ne connaît pas aujourd’hui l’issue ».
En définitive, constate amèrement le chercheur Laloupo, « c’est une tache sombre dans l’histoire du pays et un mauvais coup porté à l’Afrique de l’Ouest où le Sénégal apparaissait encore il y a quelques jours comme un des îlots où la démocratie était quelque peu sauvegardée. Aujourd’hui, on peut considérer qu’il s’agit d’un coup d’Etat institutionnel perpétré avec la complicité d’une partie de la classe politique ».
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