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Reprise du procès aux assises de l'attaque contre le domicile du président Condé

Après une interruption de près de cinq mois, la cour d'assises de Conakry reprend ses audiences avec, en ligne de mire, le jugement des militaires et civils présumés auteurs de l'attaque du domicile privé du président guinéen, Alpha Condé, le 19 juillet 2011. Une soixantaine de personnes, en majorité des militaires, sont poursuivis dans cette affaire qui défraie la chronique et passionne les Guinéens soucieux d'en connaître les vrais mobiles de cette attaque.



Reprise du procès aux assises de l'attaque contre le domicile du président Condé

C’est la dernière ligne droite des assises de Conakry qui débute le 10 décembre avec cinq affaires criminelles inscrites au rôle, dont l’épineux dossier des présumés auteurs de l’attaque du domicile privé d’Alpha Condé, le 19 juillet 2011.

Le tribunal, qui sera présidé par Yaya Boiro, premier président de la cour d’appel de Conakry, verra défiler, pendant plusieurs semaines, 33 prévenus, majoritairement militaires. L’accusation affirme que tout est prêt pour ce procès tant attendu, comme l'explique l’avocat général William Fernandez :

« Le procès, en principe, doit commencer le 10 décembre. Le rôle est prêt, on sait qu’on a cinq affaires, on a presque accompli tous les actes préparatoires qui doivent être accomplis par le parquet général pour la préparation de ces audiences et nous pensons que nous pourrons probablement entériner cet acte. »

En face, la défense des accusés se frotte les mains parce que, dit-elle, l’occasion est belle pour démontrer que des innocents ont été privés de liberté pendant seize mois, pour rien.

« Oui, nous sommes prêts, confirme l'avcoat Me Salif Béavogui, la défense est heureuse et se battra par tous les moyens pour démontrer l’innocence de nos clients. Nous allons démontré que ce dossier est vide et qu’il n’y a que des innocents qui ont été poursuivis dans cette affaire. Ils sont au nombre de 33. »

Malheureusement trois accusés, dont les colonels Issiaga Camara et Abdoulaye Aidor Bah, manqueront à l’appel parce qu’ils sont morts en détention.

Source : Rfi.fr 



Samedi 1 Décembre 2012 - 11:52


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