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République démocratique du Congo: ce que souhaite désormais faire l'ONU

Le Conseil de sécurité des Nations unies se penchera mardi sur la réforme de la force de l’ONU en RDC, la Monusco. Forte de 17 000 hommes, cette dernière est critiquée pour n’avoir pas pu empêcher la prise de Goma par les rebelles du M23. Dans un rapport qui circule déjà à l’ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon prône une réforme profonde du mandat des casques bleus.



L’ONU veut notamment s’attaquer aux groupes armés. Le mandat de la Monusco sera resserré sur les tâches sécuritaires, et des drones vont être utilisés pour la surveillance des frontières. unmultimedia.org
L’ONU veut notamment s’attaquer aux groupes armés. Le mandat de la Monusco sera resserré sur les tâches sécuritaires, et des drones vont être utilisés pour la surveillance des frontières. unmultimedia.org
Dans ce rapport, qui sera présenté mardi au Conseil, Ban Ki-moon constate l’échec de l’ONU à enrayer les cycles de violence en RDC au cours des dix dernières années.

Premier responsable désigné : l’absence de progrès dans la mise sur pied d’une armée congolaise efficace. L’ONU demande donc à Kinshasa de mettre en place une force de réaction rapide bien équipée, bien entraînée, qui doit être le noyau d’une nouvelle armée congolaise.

L’ONU veut aussi s’attaquer aux groupes armés, comme les FDLR ou le M23. Le mandat de la Monusco sera resserré pour se concentrer sur les tâches sécuritaires, et des drones vont être utilisés pour mieux surveiller des frontières de la RDC.

Enfin, le rapport détaille cette brigade d’intervention voulue par l’ONU et par les pays africains, 2 500 hommes placés sous le commandement de la Monusco et qui devraient disposer de deux hélicoptères d’attaque.

Le rôle de cette brigade sera non plus défensif comme les casques bleus, mais offensif, pour aller neutraliser les groupes armées. Si cette brigade d’intervention est acceptée par le Conseil de sécurité, ce sera une première pour l’ONU.

A quoi a servi la signature, le 24 février dernier, d'un accord-cadre à Addis-Abeba entre onze pays pour le rétablissement de la paix dans la région ? C'est la question que RFI a posée à Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay, lors du point-presse hebdomadaire du ministère à Paris, ce vendredi 1er mars.

Philippe Lalliot, Porte-parole du ministère français des Affaires étrangères: "Tout doit être fait pour rétablir le calme dans ce pays et plus largement d'ailleurs, pour stabiliser l'ensemble de la région. L'accord-cadre régional, c'est pour nous étape importante. Au-delà de ce cadre régional, la France souhaite la désignation rapide d'un envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, qui aura pour mission d'appuyer, de coordonner et d'évaluer la mise en œuvre de cet accord. Troisièmement, nous souhaitons - et nous avons été parmi les premiers à le demander- un renforcement du mandat de la Monusco. L'objectif pour nous: que la Monusco se voit donner les moyens de mettre en œuvre pleinement son mandat, notamment tout le volet de protection des populations civiles".
Source: RFI


Samedi 2 Mars 2013 - 12:38


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