
Deux journalistes ont été tués mardi matin en plein direct sur Facebook en République dominicaine. Alors que le présentateur d'une radio locale était en train d'animer un bulletin d'informations, retransmis en direct sur le réseau social, des hommes armés ont fait irruption dans le studio et ont fait feu.
Luis Manuel Medina, le journaliste qui était à l'antenne, a été tué sur le coup ainsi que le directeur de la station, qui se trouvait dans un bureau voisin. Une secrétaire a aussi été grièvement blessée. Trois hommes ont été arrêtés mais aucun n'a encore été inculpé, la police a indiqué qu'ils n'avaient pas de mobile, rapporte The Guardian.
"On tire, on tire"
Le radio se situe dans un centre commercial à San Pedro de Macorís, dans l'est de l'île, à 70 km de la capitale Saint-Domingue. Une vidéo publiée sur la page Facebook du journaliste témoigne du drame: des coups de feu sont entendus, une femme hurle "on tire, on tire" avant que la transmission ne soit interrompue.
Le programme d'informations populaire qui était diffusé au moment du double meurtre, Milenio Caliente, est connu pour ses analyses politiques et les prises de positions de son journaliste. Luis Manuel Medina avait récemment critiqué la pollution d'un lac protégé de la région.
"Retrouver les commanditaires de l'attaque"
Olivo de Leon, président de l'association des journalistes de République dominicaine, connaissait les victimes. Il a déclaré au quotidien britannique qu'une telle attaque était une première dans le pays.
"Il faut que les autorités enquêtent pour retrouver non seulement les tueurs mais aussi les commanditaires de l'attaque afin que nous sachions pourquoi ils ont été assassinés. L'impunité dans ce cas générera de la peur parmi les journalistes, ce qui les effrayera et les empêchera de s'exprimer et de faire leur travail. Le gouvernement doit garantir la liberté d'expression".
"Le harcèlement et l'intimidation de journalistes courants"
En 2015, un journaliste avait été tué par arme à feu en République dominicaine. La police avait déclaré qu'il avait été victime d'un vol, bien que ni sa voiture ni son téléphone n'avaient disparu. L'affaire est toujours en cours. Selon The Guardian, "le harcèlement et l'intimidation de journalistes couvrant le crime organisé et la corruption sont très courants en République dominicaine".
Luis Manuel Medina, le journaliste qui était à l'antenne, a été tué sur le coup ainsi que le directeur de la station, qui se trouvait dans un bureau voisin. Une secrétaire a aussi été grièvement blessée. Trois hommes ont été arrêtés mais aucun n'a encore été inculpé, la police a indiqué qu'ils n'avaient pas de mobile, rapporte The Guardian.
"On tire, on tire"
Le radio se situe dans un centre commercial à San Pedro de Macorís, dans l'est de l'île, à 70 km de la capitale Saint-Domingue. Une vidéo publiée sur la page Facebook du journaliste témoigne du drame: des coups de feu sont entendus, une femme hurle "on tire, on tire" avant que la transmission ne soit interrompue.
Le programme d'informations populaire qui était diffusé au moment du double meurtre, Milenio Caliente, est connu pour ses analyses politiques et les prises de positions de son journaliste. Luis Manuel Medina avait récemment critiqué la pollution d'un lac protégé de la région.
"Retrouver les commanditaires de l'attaque"
Olivo de Leon, président de l'association des journalistes de République dominicaine, connaissait les victimes. Il a déclaré au quotidien britannique qu'une telle attaque était une première dans le pays.
"Il faut que les autorités enquêtent pour retrouver non seulement les tueurs mais aussi les commanditaires de l'attaque afin que nous sachions pourquoi ils ont été assassinés. L'impunité dans ce cas générera de la peur parmi les journalistes, ce qui les effrayera et les empêchera de s'exprimer et de faire leur travail. Le gouvernement doit garantir la liberté d'expression".
"Le harcèlement et l'intimidation de journalistes courants"
En 2015, un journaliste avait été tué par arme à feu en République dominicaine. La police avait déclaré qu'il avait été victime d'un vol, bien que ni sa voiture ni son téléphone n'avaient disparu. L'affaire est toujours en cours. Selon The Guardian, "le harcèlement et l'intimidation de journalistes couvrant le crime organisé et la corruption sont très courants en République dominicaine".
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