Me El Hadj Amadou Sall exige des explications de l’Etat sur la restitution de maisons saisies par l’Etat à Me Abdoulaye Wade, puisque considérées comme appartenant à Karim Wade. Le chargé de communication du Parti démocratique sénégalais, qui était l’invité de l’émission Grand Jury de la Rfm est d’autant plus interloqué par cette décision du fait qu’il n’est pas en connaissance d’une décision de justice ordonnant cette restitution.
«Il y a un jugement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui a condamné Karim Wade et qui a ordonné la confiscation d’un certain nombre de biens dont notamment trois des quatre maisons du Point E. Ces maisons ont été immatriculées au nom de l’Etat du Sénégal en vertu de ce jugement », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : «C’est l’article 383 du Code des obligations civiles et commerciales qui dit que l’inscription au livre foncier crée un droit définitif et inattaquable. Alors si maintenant les mêmes biens sont remis au nom de Me Abdoulaye Wade, il faudrait bien qu’il y ait une décision de justice».
Or, martèle-t-il, aucun fait allant dans ce sens n’a été rendu public. Ce qui le pousse à interpeler l’Etat : «Si ce n’est pas le cas, il faut que l’on nous dise en vertu de quoi les biens qui ont été immatriculés au nom de l’Etat qui, sur ces biens a un droit définitif et inattaquable, ont pu être ré immatriculés au nom de Abdoulaye Wade».
«Il y a un jugement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui a condamné Karim Wade et qui a ordonné la confiscation d’un certain nombre de biens dont notamment trois des quatre maisons du Point E. Ces maisons ont été immatriculées au nom de l’Etat du Sénégal en vertu de ce jugement », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : «C’est l’article 383 du Code des obligations civiles et commerciales qui dit que l’inscription au livre foncier crée un droit définitif et inattaquable. Alors si maintenant les mêmes biens sont remis au nom de Me Abdoulaye Wade, il faudrait bien qu’il y ait une décision de justice».
Or, martèle-t-il, aucun fait allant dans ce sens n’a été rendu public. Ce qui le pousse à interpeler l’Etat : «Si ce n’est pas le cas, il faut que l’on nous dise en vertu de quoi les biens qui ont été immatriculés au nom de l’Etat qui, sur ces biens a un droit définitif et inattaquable, ont pu être ré immatriculés au nom de Abdoulaye Wade».
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