Ils ne sont qu'une poignée d'ex-FDLR à avoir rejoint le camp de Mutobo à Musanze, ces dernières semaines. Tous ceux interrogés assurent que l'offensive n'a pas influencé leur décision, surtout motivée par la fatigue de vivre dans la brousse en rançonnant les populations civiles.
Beaucoup songeaient à rejoindre le Rwanda depuis plusieurs mois, sans concrétiser leur projet de peur d'être exécutés pour désertion. Selon un ancien sergent, l'offensive n'inquiète pas les FDLR qui se fondent dans la population civile. Ils revêtent si besoin des uniformes de FARDC trouvés sur le champ de bataille ou « achetés directement à des commandants de l'armée régulière », assure-t-il. Malgré tout, pour ce dernier l'offensive pourrait permettre aux combattants voulant se rendre d'échapper à la surveillance de leurs chefs.
Selon Jean Sayinzoga, président de la commission de démobilisation et réintégration, la mesure de l'affluence prochaine dans le centre sera d'ailleurs un « bon test ». « S'il y a une vraie offensive, c'est sûr que nous aurons des redditions. Si c'est du bluff, personne ne se rendra », estime-t-il.
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