Le Campus des Solutions Locales 2025 a posé un jalon majeur dans le débat mondial sur la santé et le climat, en érigeant l'innovation communautaire comme le pilier central de la résilience sanitaire. Réunissant dirigeants locaux, décideurs politiques et partenaires internationaux, l'événement a souligné que les réponses durables et évolutives aux défis sanitaires mondiaux doivent impérativement naître au niveau local.
Centré sur le thème « Innover localement, Partager des solutions, Bâtir ensemble la Résilience en Santé », le Campus a mis en lumière un constat unanime : malgré un accès souvent limité aux services essentiels, les communautés locales font preuve d'une créativité et d'une résilience remarquables en développant des solutions adaptées à leurs contextes.
« L'efficacité à long terme des initiatives de développement repose désormais sur l'adoption de nouveaux paradigmes. La capacité des communautés locales à innover avec agilité et pertinence constitue un puissant levier de changement transformationnel », a déclaré Moustapha Cissé, Fondateur de KERA et ancien directeur du centre de recherche en Intelligence Artificielle de Google à Accra.
L'urgence de l'approche « Une Seule Santé » face au climat
Les discussions ont été dominées par l'impact grandissant du changement climatique sur la santé mondiale. Les intervenants ont fortement plaidé pour l'adoption d'une approche intégrée et intersectorielle, le concept de la « Une Seule Santé » (One Health), qui interconnecte la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes.
Anne-Claire Amprou, Ambassadrice pour la santé mondiale (MEAE, France), a dressé un tableau des défis cruciaux, citant la crise climatique, son impact sur l'accès aux soins pour les populations vulnérables, et la propagation des maladies. Elle a également insisté sur la nécessité de garantir les droits humains face à la contraction du financement mondial de la santé.
Audrey Duval, Vice-présidente exécutive du groupe Sanofi, a étayé l'urgence avec des chiffres alarmants, rappelant l'estimation de l'OMS selon laquelle le changement climatique pourrait entraîner 250 000 décès supplémentaires par an entre 2030 et 2050. « Le changement climatique... modifie la transmission des maladies infectieuses, à titre d'exemple, le paludisme tue encore actuellement près de 600 000 personnes par an », a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité d'attaquer directement les causes de la vulnérabilité.
Le Sénégal, cas d'étude de la résilience
Abdrahmane Diouf, ministre de l'Environnement et de la Transition Écologique, a utilisé l'expérience de son pays pour illustrer la pertinence de l'approche One Health. « Cette épidémie de fièvre de la Vallée du Rift qui touche à la fois les animaux, les humains et les écosystèmes illustre parfaitement la pertinence de l'approche One Health », a-t-il affirmé.
Il a réitéré l'engagement du Sénégal en matière d'adaptation climatique, déclarant : « Il n'y a pas d'adaptation climatique sans système de santé résilient capable d'anticiper et de répondre au nouveau risque sanitaire ».
Foundation S, organisateur de l'événement, a réaffirmé son engagement à faire du Campus une plateforme inclusive de stimulation et de partage d'expériences. L'édition 2025 marque une nouvelle étape dans cette ambition, visant à promouvoir les solutions communautaires pour un impact durable et à grande échelle.
En conclusion, le Campus des Solutions Locales 2025 a démontré que les réponses locales, enracinées dans l'expérience vécue, ne sont pas seulement pertinentes, mais possèdent un véritable potentiel de transformation à l'échelle globale. L'impératif est désormais de consolider ces initiatives et de les intégrer aux politiques mondiales pour un avenir plus inclusif et durable.
Centré sur le thème « Innover localement, Partager des solutions, Bâtir ensemble la Résilience en Santé », le Campus a mis en lumière un constat unanime : malgré un accès souvent limité aux services essentiels, les communautés locales font preuve d'une créativité et d'une résilience remarquables en développant des solutions adaptées à leurs contextes.
« L'efficacité à long terme des initiatives de développement repose désormais sur l'adoption de nouveaux paradigmes. La capacité des communautés locales à innover avec agilité et pertinence constitue un puissant levier de changement transformationnel », a déclaré Moustapha Cissé, Fondateur de KERA et ancien directeur du centre de recherche en Intelligence Artificielle de Google à Accra.
L'urgence de l'approche « Une Seule Santé » face au climat
Les discussions ont été dominées par l'impact grandissant du changement climatique sur la santé mondiale. Les intervenants ont fortement plaidé pour l'adoption d'une approche intégrée et intersectorielle, le concept de la « Une Seule Santé » (One Health), qui interconnecte la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes.
Anne-Claire Amprou, Ambassadrice pour la santé mondiale (MEAE, France), a dressé un tableau des défis cruciaux, citant la crise climatique, son impact sur l'accès aux soins pour les populations vulnérables, et la propagation des maladies. Elle a également insisté sur la nécessité de garantir les droits humains face à la contraction du financement mondial de la santé.
Audrey Duval, Vice-présidente exécutive du groupe Sanofi, a étayé l'urgence avec des chiffres alarmants, rappelant l'estimation de l'OMS selon laquelle le changement climatique pourrait entraîner 250 000 décès supplémentaires par an entre 2030 et 2050. « Le changement climatique... modifie la transmission des maladies infectieuses, à titre d'exemple, le paludisme tue encore actuellement près de 600 000 personnes par an », a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité d'attaquer directement les causes de la vulnérabilité.
Le Sénégal, cas d'étude de la résilience
Abdrahmane Diouf, ministre de l'Environnement et de la Transition Écologique, a utilisé l'expérience de son pays pour illustrer la pertinence de l'approche One Health. « Cette épidémie de fièvre de la Vallée du Rift qui touche à la fois les animaux, les humains et les écosystèmes illustre parfaitement la pertinence de l'approche One Health », a-t-il affirmé.
Il a réitéré l'engagement du Sénégal en matière d'adaptation climatique, déclarant : « Il n'y a pas d'adaptation climatique sans système de santé résilient capable d'anticiper et de répondre au nouveau risque sanitaire ».
Foundation S, organisateur de l'événement, a réaffirmé son engagement à faire du Campus une plateforme inclusive de stimulation et de partage d'expériences. L'édition 2025 marque une nouvelle étape dans cette ambition, visant à promouvoir les solutions communautaires pour un impact durable et à grande échelle.
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