Docteur, la maladie du paludisme a-t-elle des effets dévastateurs sur un patient atteint du Covid-19 ?
Par rapport à la pandémie actuelle, il n'y a pas des études très poussées pour voir le degré d’exposition des personnes atteintes du paludisme ou pas. Mais ce qu’on peut savoir est qu’il y a une symptomatologie très comparative entre le paludisme et le Covid-19. Parce que les symptômes, en dehors de la toux, sont presque similaires, que ce soit les maux de tête, courbatures et les autres signes. C’est seulement la toux et les signes respiratoires qui différencient le paludisme du coronavirus. Maintenant ce qu’il y a à voir est quel est l’impact de ce Covid-19 là sur la lutte contre le paludisme Parce que déjà, cette pandémie a créé une certaine psychose qui fait que les populations rechignent parfois à se rendre dans les structures de santé par risque de choper le virus.
Donc, vous craignez surtout que la peur des personnes de se rendre dans les districts sanitaires, n'augmente le taux mortalité du paludisme ?
Oui ! C’est ça le risque. Parce qu’il a été constaté au niveau de la Guinée et en Sierra Léone, au temps de Ebola qui sévissait en 2014, qu'il y a eu un taux de surmortalité de plus de 14000 décès liés au paludisme du fait de ce contexte particulier. Donc avec le coronavirus, le même scénario peut se reproduire.
Quelle alternative pour se dépister du paludisme dans les hôpitaux, puisque le Covid-19 leur ravit la vedette dans la sensibilisation ainsi que la prise en charge ?
Actuellement la priorité des priorités, c’est de se débarrasser du Covid-19. N'empêche, on n’a pas oublié les autres pathologies. Vous avez vu les dégâts que cette pandémie a causés. Que ce soit en Europe ou ailleurs, tout le monde s’y met pour s'en débarrasser. Mais, des dispositions parallèles ont été prises suivant les autres programmes comme celui de la lutte contre le paludisme et autres. Et les agents de santé sont dans cette dynamique.
Mais quoi qu’il en soit, il est important de détecter très tôt la maladie pour permettre de garantir une guérison prompte. Que ce soit pour le coronavirus ou le paludisme. Il est important d’avoir une détection précoce.
Par rapport à la pandémie actuelle, il n'y a pas des études très poussées pour voir le degré d’exposition des personnes atteintes du paludisme ou pas. Mais ce qu’on peut savoir est qu’il y a une symptomatologie très comparative entre le paludisme et le Covid-19. Parce que les symptômes, en dehors de la toux, sont presque similaires, que ce soit les maux de tête, courbatures et les autres signes. C’est seulement la toux et les signes respiratoires qui différencient le paludisme du coronavirus. Maintenant ce qu’il y a à voir est quel est l’impact de ce Covid-19 là sur la lutte contre le paludisme Parce que déjà, cette pandémie a créé une certaine psychose qui fait que les populations rechignent parfois à se rendre dans les structures de santé par risque de choper le virus.
Donc, vous craignez surtout que la peur des personnes de se rendre dans les districts sanitaires, n'augmente le taux mortalité du paludisme ?
Oui ! C’est ça le risque. Parce qu’il a été constaté au niveau de la Guinée et en Sierra Léone, au temps de Ebola qui sévissait en 2014, qu'il y a eu un taux de surmortalité de plus de 14000 décès liés au paludisme du fait de ce contexte particulier. Donc avec le coronavirus, le même scénario peut se reproduire.
Quelle alternative pour se dépister du paludisme dans les hôpitaux, puisque le Covid-19 leur ravit la vedette dans la sensibilisation ainsi que la prise en charge ?
Actuellement la priorité des priorités, c’est de se débarrasser du Covid-19. N'empêche, on n’a pas oublié les autres pathologies. Vous avez vu les dégâts que cette pandémie a causés. Que ce soit en Europe ou ailleurs, tout le monde s’y met pour s'en débarrasser. Mais, des dispositions parallèles ont été prises suivant les autres programmes comme celui de la lutte contre le paludisme et autres. Et les agents de santé sont dans cette dynamique.
"Des test rapides disponibles pour repérer les personnes atteintes de paludisme"Au niveau du ministère de la Santé et de l'Action Sociale, des stratégies ont été prises pour renforcer la prévention, en dotant des moustiquaires imprégnées, mais également des tests rapides sont disponibles pour permettre aux Sénégalais souffrant de paludisme de se rapprocher des districts de Santé.
Mais quoi qu’il en soit, il est important de détecter très tôt la maladie pour permettre de garantir une guérison prompte. Que ce soit pour le coronavirus ou le paludisme. Il est important d’avoir une détection précoce.
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