Le Franco-sénégalais et président délégué de l'OM, Pape Diouf
Le président délégué de l’Olympique de Marseille est ainsi le premier invité des “Mercredis du Master du droit de Sport“, initié par l’Association des Auditeurs de ce master de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
“Est-ce que le rayonnement socio-professionnel tel que je le vis en France s’y prêt au Sénégal ? “, s’interroge le président délégué de l’OM, Pape Diouf. Avant de trancher net : “non“. Pour cause, argue-t-il, “les conditions me paraissent loin d’être réunies pour le football professionnel au Sénégal. Si je dois faire une comparaison par rapport à ce qui se passe en France, je dois dire que c’est impossible“. “Il faut mettre des gardes fous. Il faut savoir comment seront financés les clubs ? Il faut penser à faire revenir le public. Il faut assurer des recettes stables. Ce n’est pas une forme de découragement. Mais le professionnalisme n’est pas une simple affaire“. Cependant tente-t-il de rassurer : “il y a des éléments dont je ne dispose pas“. Mais à “l’état actuel des choses, reprend-t-il, il me parait illusoire de le faire. Il me parait que ce sont les douze travaux d’Hercule. Mais encore une fois, je ne vis pas au Sénégal“.
La solution de Garang Coulibaly
Les membres du Comité de normalisation du football (CNF), les dirigeants des clubs et autres entraîneurs nationaux présents à la conférence ont ainsi entendu la réalité. Cette sortie de Pape Diouf sonne comme une mauvaise publicité pour les adeptes de la mise en place du football professionnel dés cette année.
Mais le doyen Garang Coulibaly semble trouvez une solution à ce problème. Une idée qui pourrait rencontrer l’assentiment de tout le monde. Dans son intervention, l’expert sénégalais rappelle qu’en France le professionnalisme a démarré en 1932. Et jusqu’en 1975, le ministre français des sports avait autorisé les clubs d’utiliser les joueurs professionnels tout en restant amateur. La Ligue 1 d’aujourd’hui s’appelait alors Ligue des clubs autorisés à utiliser les joueurs professionnels. “Nous sommes un peu dans cette période au Sénégal“, soutient-il. En revanche, ajoute-t-il, “nous avons une chance avec la Charte du Sport qui autorise l’utilisation des joueurs professionnels. Alors inspirons nous de cet exemple français même si la période ne sera pas aussi longue“.
Une idée heureuse selon Me Augustin Senghor
Un point de vue qu’approuve Me Augustin Senghor. Le chargé de la réforme du Comité Normalisation du Football (CNF) révèle que “dans l’exposé des motifs de la Charte du sport, il y a une possibilité d’engager des joueurs professionnels en restant dans les statuts actuels. Il faut le formaliser en se basant sur l’autorisation ministérielle“. Sinon reconnait le maire de Gorée, “d’ici 2020, nous n’allons pas démarrer“.
Par ailleurs, il faut noter que Pape Diouf est revenu sur l’organisation de l’OM, sa structuration, le poids des supporters, la cessation des deux virages du stade Vélodrome qu’il qualifie de “bastille conquise“, des droits de télévision et la place du football français par rapport au reste de l’Europe.
La seule fausse note a été les échanges aigres doux entre Abdoulaye Makhtar Diop, ancien ministre des Sports et Bacar Dia qui occupe actuellement ce poste.
“Est-ce que le rayonnement socio-professionnel tel que je le vis en France s’y prêt au Sénégal ? “, s’interroge le président délégué de l’OM, Pape Diouf. Avant de trancher net : “non“. Pour cause, argue-t-il, “les conditions me paraissent loin d’être réunies pour le football professionnel au Sénégal. Si je dois faire une comparaison par rapport à ce qui se passe en France, je dois dire que c’est impossible“. “Il faut mettre des gardes fous. Il faut savoir comment seront financés les clubs ? Il faut penser à faire revenir le public. Il faut assurer des recettes stables. Ce n’est pas une forme de découragement. Mais le professionnalisme n’est pas une simple affaire“. Cependant tente-t-il de rassurer : “il y a des éléments dont je ne dispose pas“. Mais à “l’état actuel des choses, reprend-t-il, il me parait illusoire de le faire. Il me parait que ce sont les douze travaux d’Hercule. Mais encore une fois, je ne vis pas au Sénégal“.
La solution de Garang Coulibaly
Les membres du Comité de normalisation du football (CNF), les dirigeants des clubs et autres entraîneurs nationaux présents à la conférence ont ainsi entendu la réalité. Cette sortie de Pape Diouf sonne comme une mauvaise publicité pour les adeptes de la mise en place du football professionnel dés cette année.
Mais le doyen Garang Coulibaly semble trouvez une solution à ce problème. Une idée qui pourrait rencontrer l’assentiment de tout le monde. Dans son intervention, l’expert sénégalais rappelle qu’en France le professionnalisme a démarré en 1932. Et jusqu’en 1975, le ministre français des sports avait autorisé les clubs d’utiliser les joueurs professionnels tout en restant amateur. La Ligue 1 d’aujourd’hui s’appelait alors Ligue des clubs autorisés à utiliser les joueurs professionnels. “Nous sommes un peu dans cette période au Sénégal“, soutient-il. En revanche, ajoute-t-il, “nous avons une chance avec la Charte du Sport qui autorise l’utilisation des joueurs professionnels. Alors inspirons nous de cet exemple français même si la période ne sera pas aussi longue“.
Une idée heureuse selon Me Augustin Senghor
Un point de vue qu’approuve Me Augustin Senghor. Le chargé de la réforme du Comité Normalisation du Football (CNF) révèle que “dans l’exposé des motifs de la Charte du sport, il y a une possibilité d’engager des joueurs professionnels en restant dans les statuts actuels. Il faut le formaliser en se basant sur l’autorisation ministérielle“. Sinon reconnait le maire de Gorée, “d’ici 2020, nous n’allons pas démarrer“.
Par ailleurs, il faut noter que Pape Diouf est revenu sur l’organisation de l’OM, sa structuration, le poids des supporters, la cessation des deux virages du stade Vélodrome qu’il qualifie de “bastille conquise“, des droits de télévision et la place du football français par rapport au reste de l’Europe.
La seule fausse note a été les échanges aigres doux entre Abdoulaye Makhtar Diop, ancien ministre des Sports et Bacar Dia qui occupe actuellement ce poste.
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