
En marge de l’émission « Plateau spécial », diffusée vendredi sur PressAfrikTVHD, les défenseurs des droits humains ont abordé les restrictions des libertés au Sénégal en soulignant le rôle de la presse. Ils ont plaidé pour une réforme du code de la presse afin de garantir une meilleure protection des journalistes et d’assurer une information transparente et accessible à tous.
Alfred Bulakali, directeur régional de Article 19, a dénoncé les agressions subies par les journalistes dans l’exercice de leur métier. Selon lui, ces derniers devraient bénéficier d’une protection totale de la part des forces de sécurité et des organisateurs d’événements.
« Nous avons, pour cela, les lignes directrices de l’UNESCO sur la sécurité et la protection des journalistes. L’État doit veiller à leur intégration dans l’arsenal juridique qui régit la presse au Sénégal », a-t-il dit.
Il a également souligné l’importance d’une réforme en profondeur du secteur médiatique. « Le chantier est vaste. Le code de la presse contient de nombreuses dispositions obsolètes qu’il faut évaluer. La viabilité économique des médias, la répartition équitable des financements publics et la transparence du secteur sont autant de points à améliorer. Les citoyens ont le droit de savoir comment les médias sont financés », a-t-il indiqué.
Malgré tout, Alfred Bulakali reconnaît les efforts de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalais), qui offre désormais plus de visibilité à l’opposition. Il plaide toutefois pour une transformation des médias publics afin qu’ils deviennent de véritables médias de service public, au service de tous les citoyens.
Une presse pour l’éveil des citoyens
Me Abibatou Samb, vice-présidente de l’ONDH, a, quant à elle, rappelé que la presse doit jouer pleinement son rôle de quatrième pouvoir.
« Une démocratie forte repose sur une presse libre et indépendante. Plutôt que d’être perçue comme une menace, elle devrait être vue comme un allié dans l’éveil des citoyens », a-t-elle déclaré.
Denis Ndour, de la Ligue sénégalaise des droits humains, a insisté sur l’importance d’adopter une loi sur le droit à l’information, toujours en attente d’application.
« La Constitution garantit le pluralisme des médias, mais nous n’avons toujours pas de loi sur le droit à l’information. Cette législation permettrait aux journalistes d’accéder plus facilement aux informations et de garantir aux citoyens un accès fiable à des données précises et vérifiées », a-t-il affirmé.
Alfred Bulakali, directeur régional de Article 19, a dénoncé les agressions subies par les journalistes dans l’exercice de leur métier. Selon lui, ces derniers devraient bénéficier d’une protection totale de la part des forces de sécurité et des organisateurs d’événements.
« Nous avons, pour cela, les lignes directrices de l’UNESCO sur la sécurité et la protection des journalistes. L’État doit veiller à leur intégration dans l’arsenal juridique qui régit la presse au Sénégal », a-t-il dit.
Il a également souligné l’importance d’une réforme en profondeur du secteur médiatique. « Le chantier est vaste. Le code de la presse contient de nombreuses dispositions obsolètes qu’il faut évaluer. La viabilité économique des médias, la répartition équitable des financements publics et la transparence du secteur sont autant de points à améliorer. Les citoyens ont le droit de savoir comment les médias sont financés », a-t-il indiqué.
Malgré tout, Alfred Bulakali reconnaît les efforts de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalais), qui offre désormais plus de visibilité à l’opposition. Il plaide toutefois pour une transformation des médias publics afin qu’ils deviennent de véritables médias de service public, au service de tous les citoyens.
Une presse pour l’éveil des citoyens
Me Abibatou Samb, vice-présidente de l’ONDH, a, quant à elle, rappelé que la presse doit jouer pleinement son rôle de quatrième pouvoir.
« Une démocratie forte repose sur une presse libre et indépendante. Plutôt que d’être perçue comme une menace, elle devrait être vue comme un allié dans l’éveil des citoyens », a-t-elle déclaré.
Denis Ndour, de la Ligue sénégalaise des droits humains, a insisté sur l’importance d’adopter une loi sur le droit à l’information, toujours en attente d’application.
« La Constitution garantit le pluralisme des médias, mais nous n’avons toujours pas de loi sur le droit à l’information. Cette législation permettrait aux journalistes d’accéder plus facilement aux informations et de garantir aux citoyens un accès fiable à des données précises et vérifiées », a-t-il affirmé.
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