« Une nouvelle gouvernance verte » : l’expression est dans l’air du temps. Mais cela pourrait devenir un concept porteur de grands changements au Sénégal. Haïdar el Ali, le ministre sénégalais de l’Environnement, en est convaincu.
L’objectif à terme, explique-t-il, c’est de passer d’« une économie linéaire » qui consomme sans se poser la question des ressources, à une « économie circulaire » où toute l’activité économique est conçue sur le modèle du recyclage : rien ne se perd, tout se transforme.
Précurseur africain
Ce modèle, la Chine l’a adopté en 2009, les pays européens sont en train de le faire. Pour Haïdar el Ali, « le Sénégal peut devenir l’un des précurseurs africains » et de citer l’exemple de l’énergie : « au lieu d’importer du pétrole, nous pouvons par exemple développer l’énergie solaire ».Les panneaux au lieu d’être fabriqués en Chine, pourront au moins être assemblés au Sénégal, être réparés localement et recyclés localement quand ils sont en fin de vie.
« C’est faisable, à nous de le mettre en œuvre », reconnait le ministre qui parle d’« un véritable chantier qui nécessitera une prise de conscience non seulement des industriels mais aussi des consommateurs appelés à devenir des éco-citoyens ».
Le chef de l’Etat sénégalais a dores et déjà annoncé que chaque année, en septembre, il présidera une Conférence nationale sur le développement durable, une sorte de grenelle de l’environnement.
source: RFI
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