«De facto, cette crise oppose en quelque sorte l’Arabie Saoudite, soutenue en arrière-plan par les Etats Unis, et l’Iran», a déclaré Sidy Alpha Ndiaye à nos confrères de «L’Observateur». Selon le docteur en droit, l’intervention de l’Arabie Saoudite cache aussi des relents géostratégiques : «L’Arabie Saoudite ne peut pas se permettre de laisser les Houthis, avec le soutien de l’Iran, menacer le Golfe d’Aden et le détroit de Bâb-El-Mandeb, en raison des millions de barils de brut qui qui y transitent», a-t-il déclaré.
Sur un autre plan, la raison invoquée par l’Arabie Saoudite pour légitimer son intervention n’est pas bien fondée. D’où l’affirmation de Sidy Alpha Ndiaye qui se montre catégorique : «la légalité de cette intervention n’est pas établie», affirme-t-il. Et le spécialiste en questions internationales d’expliquer : «Rappelons que Mansour Hadi (président yéménite, Ndlr) est arrivé au pouvoir à la suite du printemps arabe. Il a chassé l’ancien président Saleh avant d’être lui-même démissionnaire, même s’il soutient que cette démission s’est faite sous la contrainte. De surcroit il a quitté le Yémen. Il n’a donc le plus le contrôle effectif du pays. Et donc la question de la légalité internationale se pose».
A cette question de la légalité vient s’ajouter certaines violations présumées imputées à l’Arabie Saoudite : «Outre la question de la légalité de l’intervention, se pose également le problème de la violation présumée de certaines règles du droit international humanitaires. Certains organisations non gouvernementales dénoncent le fait que l’Arabie Saoudite, par ses bombardements causent des pertes civiles », a-t-il dénoncé.
Sur un autre plan, la raison invoquée par l’Arabie Saoudite pour légitimer son intervention n’est pas bien fondée. D’où l’affirmation de Sidy Alpha Ndiaye qui se montre catégorique : «la légalité de cette intervention n’est pas établie», affirme-t-il. Et le spécialiste en questions internationales d’expliquer : «Rappelons que Mansour Hadi (président yéménite, Ndlr) est arrivé au pouvoir à la suite du printemps arabe. Il a chassé l’ancien président Saleh avant d’être lui-même démissionnaire, même s’il soutient que cette démission s’est faite sous la contrainte. De surcroit il a quitté le Yémen. Il n’a donc le plus le contrôle effectif du pays. Et donc la question de la légalité internationale se pose».
A cette question de la légalité vient s’ajouter certaines violations présumées imputées à l’Arabie Saoudite : «Outre la question de la légalité de l’intervention, se pose également le problème de la violation présumée de certaines règles du droit international humanitaires. Certains organisations non gouvernementales dénoncent le fait que l’Arabie Saoudite, par ses bombardements causent des pertes civiles », a-t-il dénoncé.
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